Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
21 février 2009 6 21 /02 /février /2009 04:56


 

Chez l’éditeur IMHO,
la collection « Radicaux libres »
dirigée par Armand Farrachi

   

Une présentation des premiers textes de la collection que dirige Armand Farrachi aux Éditions IMHO.

   

Notre patience est à bout
1792-1793, les écrits des Enragé(e)s

 

Présenté par Claude Guillon
174 pages, 15 euros
(2009)

   

En 1792-93, ceux qu’on appelait les Enragés, la frange la plus radicale de la Révolution française, entendaient poursuivre la Révolution à laquelle modérés et Jacobins rêvaient de mettre un terme. À Paris et à Lyon, dans les sociétés populaires, les clubs, les émeutes, ils et elles ont laissé des brochures, des discours, des journaux, un bouillonnement d’idées et de pratiques : démocratie directe, droit de tous aux produits de base, résistance à la dictature du commerce, pleine citoyenneté des femmes, sanctions contre les spéculateurs et les « agioteurs »… Ces questions, qui restent d’une brûlante actualité, continuent de nourrir notre réflexion et notre impatience.

   

Claude Guillon, écrivain et essayiste, spécialiste des Enragés, a publié une quinzaine d’ouvrages dont, récemment Le Droit à la mort (Hors commerce) et Je chante le corps critique (H&O).

  

Avant-propos

   

Une révolution à faire...


De la Révolution, Théophile Leclerc écrit en août 1793 : « Un de mes articles de foi est que la nôtre n’est qu’à moitié faite [1]. »


Comme le curé Jacques Roux, comme Jean-François Varlet et ces militantes de la Société des citoyennes républicaines révolutionnaires, Pauline Léon et Claire Lacombe, Leclerc fait partie du courant dit des Enragés, auquel s’intéresse le présent ouvrage. À Lyon, où Leclerc est passé, on les appelle les « Châliers », du nom du jacobin radical Joseph Châlier [2].


Ils et elles pensent, comme Saint-Just, que « ceux qui ont fait une révolution à moitié n’ont fait que se creuser un tombeau Saint-Just Louis Antoine de (1767-1794), Rapport sur les personnes incarcérées présenté à la Convention au nom des Comités de salut public et de sûreté générale, le 26 février 1794 (8 ventôse an II). ]] ». Mais contrairement à Saint-Just, ils vivent dans le peuple, militent dans les sections et les clubs et se battent physiquement - notamment les femmes ! - à l’occasion des journées insurrectionnelles.


C’est d’abord pour les dénigrer que leurs adversaires qualifient d’Enragés ces militantes et militants qui réclament dans le cours de la Révolution française des mesures sociales et économiques énergiques. Il s’agit d’hommes et de femmes jeunes (le plus âgé, Roux, a 40 ans) qui entendent aller jusqu’au bout de ce qu’ils estiment être la logique même de la révolution, et veulent la conduire au-delà des limites que lui assigne la bourgeoisie. Dès 1791, Barnave, par exemple, souhaite « achever la Révolution » par une monarchie discrètement constitutionnelle, tandis que les Montagnards Robespierre ou Marat se méfient des « excès » démocratiques des sans-culottes.


En 1793, sous l’effet d’une aggravation de la crise économique, de la disette, et de la détérioration de leurs conditions de vie, les sans-culottes se plaignent à Jacques-René Hébert, le rédacteur des Grandes colères du Père Duchesne : « Notre patience est à bout. Nous sommes sans cesse trahis par ceux que nous regardions comme nos meilleurs amis [...]. On nous vole, on nous pille comme par le passé ; nous n’avons plus ni argent ni subsistances. [...] Qu’avons-nous gagné à la révolution [3] ? »


Répondant à ces préoccupations, les Enragés se font les interprètes des sans-culottes et exigent des mesures radicales : punition des accapareurs [4], réquisition et taxation des denrées de base [5], démocratie directe [6], armement des femmes... Et c’est bien sous la pression des Enragés et du mouvement populaire que la Convention adopte ses mesures les plus audacieuses : maximum des grains, greniers d’abondance, loi des suspects, répression de l’agiotage... Leur apport n’est pourtant que rarement estimé à sa juste valeur pour des raisons - idéologiques -que nous évoquerons plus loin.


Tandis qu’hélas, on ne semble pas vouloir cesser de nous embêter, pour reprendre un terme bien expressif créé par le même Hébert [7], profitons du loisir qui nous est donné de (re)lire ces devanciers en libre radicalité. Il y a dans les textes qu’ont laissés un employé de la poste, une ménagère, un curé de campagne, un marchand de draps et une jeune chocolatière, de quoi nourrir notre réflexion, et notre impatience.


« Enragés » ?
 

Le terme « enragés » semble, au-delà du sens premier (atteints de la rage), appartenir d’abord au vocabulaire équestre. Les enragés, explique Louis-Sébastien Mercier dans son Tableau de Paris, dont la publication des douze volumes s’achève en 1788, sont des chevaux maigres mais rapides : ils vont de Paris à Versailles et en reviennent en trois heures de temps (t. IX, chap. 675).


Cependant, le mot passe dans le vocabulaire politique, avec un sens proche de celui que nous lui connaissons, au moins dès 1792. Le Patriote français, du girondin Brissot [8], publie un texte « sur les trois partis qui divisent ceux qui soutiennent la constitution », à savoir, enragés, patriotes et modérés. Après avoir assuré - en 1792, c’est un mensonge - qu’il n’existe pas de faction républicaine, même chez les enragés, l’auteur poursuit : « Le caractère de ces enragés est de porter à l’excès leur doctrine populaire ; ils ne reconnaissent intérieurement que la déclaration des droits [...], quoiqu’en apparence ils soutiennent la constitution. [...] Ils ne parlent que de la souveraineté du peuple, ils voudraient à chaque instant la mettre en pratique, parce qu’ils espéreraient dominer par ce moyen. [...] Enragé. - Faux ami du peuple, ennemi de la constitution [9]. »


En juin 1793, l’observateur de police Dutard confirme, dans l’un de ses rapports, l’usage politique du terme en l’associant au peuple des faubourgs : « Les sans-culottes et les enragés ne parlent de rien moins que de dépouiller les riches » (Markov, 1970, p. 234).


J’aborderai d’abord, dans un premier chapitre, le rôle des Enragés tel qu’il a été apprécié par les historiens de la Révolution française, en fonction de leurs propres engagements politiques. Je rappellerai le contexte de leur action et l’état des forces politiques qui souhaitaient mettre un terme au processus révolutionnaire, dès 1791, avant même la Première République. J’exposerai ensuite en quoi ce souhait se prolonge aujourd’hui dans la théorie de la « fin de l’histoire », à laquelle j’oppose le maintien d’une perspective révolutionnaire. Les textes révolutionnaires sont présentés dans trois chapitres : Démocratie directe et mandat impératif (chap. 2) ; Pauvreté, vie chère et subsistances (chap. 3) ; « Sans être féministe... » La lutte des femmes pour leurs droits (chap. 4).


J’ai essayé de présenter chacun des sujets retenus de manière à éclairer les textes d’époque, ceux-ci venant illustrer l’origine et la continuité de questions politiques et sociales fondamentales.


Selon les sujets et la documentation disponible, j’ai choisi de publier soit l’intégralité de certains textes, soit une collection d’extraits (d’un journal par exemple). Les textes in extenso, abordent presque toujours plusieurs sujets ; leur classement dans tel ou tel chapitre est donc nécessairement arbitraire.


Les dimensions modestes de cet ouvrage interdisaient toute prétention d’exhaustivité. Le lecteur voudra bien y voir d’abord une protestation devant les Enragé(e)s du présent et du futur - son ton est donné par le titre choisi [10] : Notre patience est à bout -, et aussi une introduction à des lectures révolutionnaires, dont j’espère avoir suggéré l’actualité. C’est pourquoi je mets à disposition, c’est l’objet des deux annexes, outre des notices biographiques succinctes sur les militants dont les textes sont reproduits, des pistes bibliographiques aussi complètes que possible.

 

[1] L’Ami du peuple, par Leclerc, n° IX, 8 août 1793.

[2] Châlier Joseph (1747-1793) également orthographié Chalier, militant jacobin exécuté par les insurgés antijacobins. Hidins, dont on trouvera au chap. 2 le texte intitulé Au Genre humain était l’un de ses proches. L’historien Walter Markov écrit que « Leclerc a été à Lyon à l’école de Chalier » (Markov, 1958, p. 169).

[3] La Grande colère du Père Duchesne, n° 233, p. 5, in Hébert Jacques-René, Le Père Duchesne, réédition EDHIS (présentation d’A. Soboul), 1969, t. VII. Hébert met en scène, comme les autres publicistes révolutionnaires, les réactions populaires ; elles ne sont pas ignorées du pouvoir auquel les observateurs de police rendent compte des mouvements d’une « opinion publique », qui s’exprime dans les files d’attente devant les commerces d’alimentation.

[4] Les « accapareurs » stockaient les marchandises pour en augmenter la rareté et donc le prix puis les revendre au moment opportun à un taux plus avantageux ou au marché noir. Les « agioteurs » achetaient des biens nationaux très sous-estimés.

[5] Principalement les « grains », le blé pour le pain, l’orge pour les chevaux, mais aussi le sucre ou le savon.

[6] C’est-à-dire sans délégation de pouvoir échappant au contrôle direct des citoyens.

[7] « On nous embêtait avec de grands mots », écrit-il (n° 169), ou bien « Les calotins embêtent les sots » (exorde du n° 307). Dérivé de bête (faire la bête), embêter signifiera plus tard : causer une contrariété ou des ennuis à quelqu’un. Le Dictionnaire historique de la langue française note que le verbe « a pour intensif familier emmerder ».

[8] Brissot Jacques Pierre (1754-1793), journaliste embastillé, il animera le courant républicain mais se liera aux Girondins et défendra des positions conservatrices anti-jacobines et anti-montagnardes ; un des nombreux révolutionnaires passé du jacobinisme à la réaction par peur du mouvement populaire ; considéré comme un chef de la Gironde, il est guillotiné en octobre 1793. Le Patriote français, n° 1004, 10 mai 1792, pp. 523-524.

[9] Le Patriote français, n° 1004, 10 mai 1792, pp. 523-524. Dans l’introduction à l’édition de 1832 des Mémoires de Brissot, ce texte est attribué au girondin Achille Duchâtelet, qui l’aurait rédigé en 1791.

[10] Par le directeur de la collection, Armand Farrachi.

 

 

Table des matières


Avant-propos

Chapitre 1. ÉCRIRE L’HISTOIRE, CONTINUER LA RÉVOLUTION

Chapitre 2. DÉMOCRATIE DIRECTE ET MANDAT IMPÉRATIF

Chapitre 3. PAUVRETÉ, VIE CHÈRE ET SUBSISTANCES

Chapitre 4. « SANS ÊTRE FÉMINISTE »... LA LUTTE DES FEMMES POUR LEURS DROITS

Conclusion

 

Annexe 1. REPÈRES BIOGRAPHIQUES

Annexe 2. BIBLIOGRAPHIE


Liste des notices biographiques

DUBREUIL (citoyenne)

HIDINS Philippe Auguste (dit Rousseau)

LACOMBE Claire

LECLERC Jean Théophile Victoire, dit LECLERC D’OZE

LÉON Anne Pauline

ROUX Jacques

VARLET Jean-François

 

 

 

Pour en finir avec la chasse
La mort-loisir, un mal français


Par Gérard Charollois
(2009)

   

Les chasseurs français, organisés par un dispositif de 1941, ont élevé dans la République une citadelle mûrée dans ses traditions. Ils verrouillent l’appareil d’Etat, tiennent les instances territoriales, contrôlent les organismes de gestion, disposent d’un parti politique, d’un organisme de lobbying, de fonds publics. Ils ont ainsi constitué une véritable cynégécratie et entendent régner sans partage ni contrôle dans le seul but de détruire pour le plaisir une faune sauvage qui n’appartient à personne. Cette intransigeance, développe une radicalité contraire et permet d’entrevoir l’abolition de toute forme de chasse en Europe. Ce plaidoyer pour la réconciliation de l’homme et de la nature est aussi un réquisitoire contre les scandales de la chasse à la française.

   

Gérard Charollois est juriste de profession. Engagé depuis sa jeunesse dans les associations de protection de la nature et de la faune sauvage, il a mené de nombreuses luttes victorieuses devant les tribunaux administratifs, le Conseil d’État ou la Cour de Justice européenne contre les dates de chasse, le classement des animaux nuisibles, les chasses dites traditionnelles ou la loi Verdeille, mais aussi contre les circuits automobiles dans les parcs nationaux ou contre les sports cruels (corrida). Pour cette raison, il est devenu la bête noire des chasseurs qui l’ont pendu en effigie, insulté et traîné devant les tribunaux, sans le faire taire. Disciple de Théodore Monod, ayant accepté des responsabilités dans plusieurs associations écologistes, fondateur de la Convention Vie et Nature pour une écologie radicale afin de défendre une conception éthique de l’écologie, son réquisitoire contre la chasse est aussi un plaidoyer pour la réconciliation de l’homme et de la nature.

 


Après avoir précisé que la chasse dont traite ce livre est la chasse-loisir pratiquée en France et non la chasse de subsistance des peuples traditionnels, l’auteur, faits et chiffres à l’appui, revient sur certaines idées  fausses diffusées par la propagande cynégétique : la chasse n’est pas « une conquête de 89 », les chasseurs ne « gèrent » pas la faune sauvage, les « lâchers » ne règlent rien, bien au contraire, etc.

La législation actuelle de la chasse repose sur la dérogation et sur la tolérance, non sur le droit républicain. La chasse est le seul loisir enraciné si profondément dans nos institutions et dans notre histoire qu’attaquer la chasse c’est attaquer l’Etat. Ceux qui sont gênés par l’activité des chasseurs autour de chez eux trouveront aussi des conseils pratiques pour les éloigner.
 

G. Charollois explique en détail les combats qui ont opposé les écologistes et les chasseurs et dont il a souvent été l’instigateur : dates de chasse, oiseaux migrateurs, chasses traditionnelles, chasse à courre, grands prédateurs, animaux dits nuisibles…                 

À la question posée par les chasseurs : « Quel mal faisons-nous ? », il répond qu’ils se livrent d’abord à une agression écologique (33% des espèces disparues l’ont été par fait de chasse, pollution au plomb…), à une perversion du système démocratique (lobbying, verrouillage du débat démocratique, contrôle des organismes de surveillance et de gestion, création du parti infra-communautaire CPNT…), qu’ils posent un problème de sécurité (accidents de chasse, agressions…), mais surtout qu’ils violent une règle éthique en tuant pour le plaisir des animaux inoffensifs.
 

C’est pourquoi une abolition pure et simple de toute forme de chasse peut être envisagée, même de façon progressive. La chasse est interdite dans plusieurs pays qui entendent protéger leur faune (Inde, Kenya…) Elle aurait d’importantes conséquences qui seraient aussi des causes de suppression de la chasse : restauration des équilibres naturels, suppression du Sénat, proportionnalité des courants de pensée, autorité supranationale pour la protection de la nature…
                 

Gérard Charollois  réfléchit pour finir sur le sens son engagement personnel.
            

On trouvera en annexes d’importants documents : une anthologie des écrivains et penseurs contre la chasse, le décret de 1941 portant création des fédérations, le rapport de la cour des comptes, le classement des espèces animales, les principales infractions.
           

Ce livre engagé par ses prises de position est aussi un ouvrage de référence, qui fait le point sur une question trop souvent jugée accessoire. Les nombreux faits et renseignements qu’il contient le rendent indispensable à tous ceux que cette question intéresse ou passionne.

 


À paraître :

Face au monstre mécanique
Brève histoire des résistances à la technique

Par François Jarrige 

   

Tant que la culture ou l’éthique pouvait en imposer à l’économie, le pouvoir des machines est resté marginal, qu’il s’agisse au Moyen-Age de la scie hydraulique, de l’arbalète ou de la roue en Amérique précolombienne.


Au XIXème siècle, la lutte contre les machines atteint son paroxysme avec la destruction des métiers textiles. A force de répression, le pouvoir de l’économie a imposé dans le sang le règne de l’efficacité mécanique, le règne des machines contre celui des hommes. Depuis, l’expansion des machines s’est accompagnée de multiples résistances au sein de groupes sociaux ou de courants intellectuels. Cet essai historique entend analyser le phénomène en montrant comment chaque étape du développement de la techno-science a suscité des opposition physiques ou verbales.

 

François Jarrige, enseignant à l’Université d’Angers a soutenu en 2007 une thèse d’histoire : Les bris de machines et la genèse de la société industrielle. Il a collaboré à Les luddites, bris de machines, économie, politique et histoire (éditions ERE).

 

 

Je signale enfin l’ouvrage d’Armand Farrachi paru en 2008 chez le même éditeur, mais pas dans sa collection.


L’Adieu au tigre


« Quelque chose va mourir, qui méritait d’être défendu »... La disparition du tigre, espèce condamnée, confirme que la nature est à l’agonie. Écrire encore des romans dans un monde qui meurt, n’est-ce pas « chanter tandis que Rome brûle » ? Entre colère et désespoir, L’Adieu au tigre n’est pas seulement une tentative de roman à la poursuite d’un animal déjà presque mythique, mais aussi un essai documenté sur une extinction, un récit de voyage dans une Inde qui perd ses vaches, ses tigres et son identité, une imprécation misanthropique, le souvenir d’une enfance entre les mots et les images, la chronique de la fin d’un monde. L’Adieu au tigre, est-ce la forme absolue de l’adieu ?

 

Armand Farrachi a publié des romans (La Dislocation, Stock, 1974, Descendance, Stock, 1982, Sermons aux pourceaux, Zulma, 1997, Aux Yeux des morts, Exils, 2002, Bach dernière fugue, Gallimard 2004), des essais littéraires (La Part du silence, Barrault, 1984, Rousseau ou l’état sauvage, PUF, 1997), ou des pamphlets dans le domaine de l’écologie politique (Les Ennemis de la Terre, Exils, 1999, Les Poules préfèrent les cages, Albin Michel, 2000, Petit Lexique d’optimisme officiel, Fayard, 2007). Il tente dans L’Adieu au tigre une synthèse des genres et des styles en s’impliquant personnellement.


J’ajoute à cette note l’essai cosigné avec Geneviève Barbier, La Société cancérigène, Lutte-t-on vraiment contre le cancer ? reparu en poche en 2007.

   



Par ailleurs, Imho, maison créée en 2003, publie de la bande dessinée, de la littérature, des sciences humaines et plusieurs ouvrages consacrés à l’œuvre de Tsurisaki Kiyotaka.


Site de l’éditeur :
www.imho.fr


Éditions IMHO
10, rue Oberkampf
75011 Paris, France
Tél. : 01 56 98 13 43
Fax : 01 56 98 13 43

 

Je vous tiendrais, bien entendu, informé des prochaines publications de la collection.

 

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

Recherche

Archives