On remarquera d’abord la forte prégnance de l’univers médical (planches anatomiques, malformations, symptômes, écorchés, médecine médico-légale, campagnes en faveur de la santé publique), en rien malsain, je le précise. Une inclinaison pour le passé, de la Belle Époque aux années trente, amène É-l-i-s-e à y puiser des affiches de spectacles et des réclames, beaucoup de photographie (ethnographique comme artistique), des illustrations et des œuvres d’art (préraphaélites, symbolistes, d’avant-garde), du cinéma en noir et blanc, diverses fantaisies avec un petit côté Tod Browning. On trouve aussi beaucoup de représentations féminines, voire féministes (suffragettes).
Le choix semble dicté par la volonté de surprendre et d’amuser ; il se dégage de ces pages une atmosphère proche de la sensibilité surréaliste, je ne peux pas mieux en dire. S-h-i-g-e
De nouveau, je signale de très belles choses sur le site de Will Schofield – l’adresse est dans les liens, ci-contre. Ce sont des publications japonaises (livres et magazines) du début du siècle dernier.