Jacques Villeglé, deux œuvres parmi les plus récentes

De haut en bas :

Avenida General Roca, Buenos Aires
14 février 2003
114 x 278 cm
Affiches lacérées marouflées sur toile

Lille, rue Littré
février 2000
200 x 200 cm
Affiches lacérées marouflées sur toile

Deux anecdotes, parmi d’autres, concernant Villeglé

Je me suis souvenu ces jours derniers que je l’avais entraîné dans une émission radiophonique, vers 2002. Pourquoi et de quoi avons-nous parlé, cela reste un mystère… Étaient aussi présents Laurent Chollet et Henri Simon d’ICO. Je me rappelle qu’il avait été question des dates des traductions de Theodor W. Adorno et de Herbert Marcuse en français, que Villeglé avait évoqué les livres d’histoire de l’art qu’il lisait dans les années quarante, ouvrages assez réactionnaires puisqu’ils s’arrêtaient avant les impressionnistes, et c’est bien tout.

Il y eut aussi cette exposition dans un appartement, peut-être rue de Seine, où Jacques m’avait convié. Il s’agissait de la présentation des écrits que j’ai montré plus bas. Le voyant, je lui dis bonjour et ajoute « je vais voir l’expo ». Il entend, « je vais prendre un pot » et m’entraîne illico presto dans la cuisine où nous attendait le magnum d’un excellent vin rouge. Tout l’après-midi, nous avons séché la bouteille en devisant avec Anne, lui, frais comme un gardon, et moi à ramasser à la petite cuillère… Zigzaguant rue de Bucci, je ne me souviens plus comment je suis rentré, et je n’ai vu aucune des œuvres exposées !

Je crois que c’est Caroline Cros qui m’a fait connaître Villeglé en me conduisant à l’une de ses expositions à la fin des années quatre-vingt-dix. Mais qui m’a mis en relation avec Raymond Hains ?

Il me faut remercier Valérie, la fille de Jacques ; elle n’a pas compté son temps pour me faire parvenir quelques-uns des trésors que je présente ici.