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Ubu à Avignon


Présence du Père Ubu à Avignon,
pendant la durée du festival,
ce qui est déjà moins surprenant qu’à Albi ou Narbonne



Une autre affiche ressemblait fort à celle d’une représentation d’Ubu, mais il s’agissait d’une imposture visant à capter le public innocent et bien sympathique des festivaliers du vrai, de l’authentique chef-d’œuvre d’Alfred Jarry. Dénonçons, dénonçons sans relâche, ces viles tentatives de détournement !


Je signale qu’avec au moins trois versions – il manque ici l’affiche de Ubu de Carlo Boso et Ubu à l’Élysée ne fait que s’en inspirer –, le texte de Jarry a peut-être été la pièce la plus jouée en juillet à Avignon. Je n’ai assisté à aucune de ces représentations ne m’étant déplacé dans cette ville, détestable en cette période, que pour Galván.

En revanche, il m’a été donné de voir à Paris l’affligeante mise en scène d’un certain J.-P. Vincent à la Comédie française qui vient d’inscrire la pièce de Jarry à son répertoire. C’était plat, sans inventivité ni fantaisie, il y avait de fort discutables références historiques et le casting de la Mère Ubu n’allait pas, elle était bien trop jolie !

Je précise que le prix de la place était de 5 euros, ce qui est très bien ; malheureusement, mais il fallait bien en vérifier le sens exact, au-delà du politiquement correct, le billet était à « visibilité réduite », ce que je confirme : on n’y voyait rien. Au point que même pour cette somme, je n’hésite pas à qualifier cette institution de parfaitement mesquine. Dans ces conditions, les places ne peuvent être décemment vendues, il faut les donner ou n’en rien faire.

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