La presse parisienne est une presse faite par des ignares, des pseudo journalistes pas même en mesure de discuter les termes des agences de presse gouvernentales sur la catastrophe au Japon, une presse qui n’a pas le courage de dire à ses lecteurs, « nous ne connaissons rien au nucléaire, nous sommes des imposteurs », une presse qui vend le mensonge des décideurs.
Ce n’est pas nouveau, mais il n’y a aucune raison de s’y faire.
Prenez la presse étrangère, j’ai là l’adresse d’un site belge que je découvre et dont je reprends le début d’un article sur Fukushima. C’est mordant, accusateur : ces gens-là font leur travail.
L’eau de mer 7,5 millions de fois
trop radioactive au Japon
« 7 sur 7 » du 5 avril 2001
Chaque jour apporte son lot de nouvelles statistiques en provenance du Japon. Mais alors que le gouvernement japonais s’obstine à se montrer rassurant, force est de constater que la situation s’aggrave et que de nombreuses informations sont tenues au secret.
Aujourd’hui, il apparaît que la mer n’est pas 4 à 5000 fois plus radioactive que la limite autorisée, mais plus de 7 millions de fois ! Et l’air n’est pas plus sain à respirer… À Ibaraki, les mesures sont plus de 20 fois supérieures aux valeurs normales.
Contrairement à ce que les autorités soutiennent, la radioactivité s’étend bien au-delà de la zone de 30 kilomètres autour de la centrale nucléaire de Fukushima, avec des chiffres dix fois plus élevés que les normes maximales de sécurité.
Il semble d’ailleurs que le gouvernement ait sciemment retenu des informations indiquant que des habitants situés au-delà de cette zone ont été exposés à des niveaux 100 fois supérieurs à la dose sanitaire autorisée en un an et ce en moins de deux semaines.
Les mesures montrent que la quasi-totalité du Japon est touchée. À Tokyo, l’air est encore quatre fois plus radioactif que la normale. À Osaka, les chiffres y sont deux fois plus élevés que la normale.
Mensonges après mensonges
Une situation dramatique qui ne risque pas de s’améliorer avec le rejet de milliers de litres d’eau contaminée provenant des réacteurs endommagés. Annoncée comme peu radioactive, cette eau est loin d’être sans danger : environ 3,5 millions de litres déversés en mer étaient en réalité 500 fois plus radioactifs que la limite autorisée.
Autre information déformée par les autorités et la direction de Tepco : à trois kilomètres de Fukushima, les eaux de mer affichent des taux de radioactivité 7,5 millions de fois supérieurs à la dose maximale de sécurité (et non 4 à 5 000 fois supérieurs comme affirmé il y a peu).
Lire la suite ici.
La photo de l’étal vient d’ici, c’est sur le marché aux poissons de Tokyo.