C’était l’an passé le centenaire de la venue des Ballets russes à Paris au Théâtre du Châtelet, les commémorations se poursuivent en 2010 dans le cadre de l’année France-Russie.
Après Monaco, l’Opéra national de Paris, celui de Bordeaux, le Théâtre des Champs-Élysées rend hommage à la compagnie de Diaghilev en présentant au début du mois de mars L’Oiseau de feu et L’Après-midi d’un faune, les chorégraphies, ô combien scandaleuses en leur temps, de Nijinski.
En parallèle, je vous suggère de vous rendre à l’Opéra de Paris voir la courte mais très belle exposition sur les Ballets russes qui se tient jusqu’au 23 mai 2010.
Voici le début de la présentation qu’en donne le commissaire de l’exposition Mathias Auclair :
Entre leur création par Serge Diaghilev et la mort de leur fondateur, en 1929, la compagnie des Ballets Russes donne dix-neuf saisons de spectacles à Paris. Lancés au Théâtre du Châtelet, les Ballets Russes remportent un succès quasi immédiat et participent au renouvellement du ballet classique grâce à des chorégraphes comme Michel Fokine, Vaslav Nijinski, Leonide Massine ou George Balanchine, mais aussi aux profondes mutations du décor et du costume de scène du début du XXe siècle.
La suite, très instructive, est à lire ici ou là (fichier Pdf de Chroniques de la Bnf n° 51, novembre-décembre 2009).
De haut en bas : affiches de 1909 pour le Théâtre du Châtelet, affiches de 1910 pour l’Opéra de Paris, costumes de ou d’après Léon Bakst et Nicolas Roerich, affaires ayant appartenues à Serge Diaghilev, carte postale d’Erik Satie à Diaghilev, dessin de Valentine Hugo sur Le Sacre du printemps, gouache de Georges Barbier (Nijinski dans Daphnis et Chloé), Costumes d’après Pablo Picasso pour Parade, manuscrit d’Igor Stravinsky pour la réorchestration de La Belle au bois dormant de Piotr Tchaïkovsky (1921), dessins de Vaslav Nijinski (après 1917), illustration pour Ivan Tsarévitch et l’Oiseau de feu d’Ivan Bilibine (édition de 1899).