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Miles Davis, “On The Corner” (1972)

 

supreme_fw08_miles_davis_1.jpgS’il me fallait choisir quelques albums de Miles, je privilégierais ceux de la période dite électrique – mon goût pour le rock, sans doute. Elle débute, pour faire simple, avec In A Silent Way en 1969 et s’achève en 1975 avec la retraite du musicien. Parmi les enregistrements en concert et en studio de l’époque, qui tous méritent une écoute attentive, je recommande vivement On The Corner, un disque qui ne ressemblait à rien de connu et demeure d’une grande originalité.

 

Bien qu’appréciant les Sketches of Spain et Kind Of Blue, pour citer deux de ses classiques de la fin des années cinquante, j’ai toujours jugé Miles inférieur à bon nombre de ses contemporains (Monk, Coltrane, Ornette Coleman, pour ne rien dire de Charlie Parker et du génial Ellington). En revanche, s’il est un moment où il s’est trouvé très au-dessus du lot, c’est – suivant l’influence de Jimi Hendrix – en allant draguer du côté du rock le plus expérimental et du funk de la Motown. Il arrive que l’on classe ce moment de grâce dans le jazz-rock. Je m’élève tout contre ! Je ne connais rien de plus vulgaire que le jazz-rock ; Miles, pendant ces années-là, en est entièrement dépourvu.

 

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Pour en revenir à On The Corner, je viens d’apprendre que Columbia a fait paraître en 2007, « The Complete On The Corner Sessions » en six Cd qui couvrent un peu plus que le seul chef-d’œuvre mentionné. Étant donné qu’il est vendu plus de 70 euros, ce n’est pas demain la veille que je vais m’en porter acquéreur ; mais je tenais à le signaler tout de même.

 

 

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A
<br /> Oui, très beau...<br /> <br /> <br />
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