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Sur le front de la sociale-traîtrise

 



La revue Social-Traître publie son huitième numéro. Je le fête d’autant plus volontiers que mon ami Toulouse-la-Rose compte parmi ses collaborateurs.
Le lien avec la sociale-traîtrise se trouve dans la liste ci-contre.

J’en profite pour glisser que Toulouse-la-Rose a publié récemment chez les éditeurs Sens & Tonka Du singe au songe (2007) et Pensées, donc (2008). Ce sont des textes où l’humour rivalise avec une réflexion politique de haut vol – il est un des très rares contemporains à mêler ces deux genres. D’ailleurs, j’ai toujours pensé que le croisement entre humour et vision politique radicale fonctionnait parfaitement ; voir Alphonse Allais, Jarry et Dada. Toulouse-la-Rose et quelques Belges s’inscrivent dans cette continuité.
J’ajoute qu’une autre connaissance, pas moins sociale-traître, Yves Tenret, publie un nouveau livre aux éditions La Différence, Portrait de l’artiste en révolté. Ce titre fait suite à Comment j’ai tué la Troisième Internationale situationniste (2004) et Maman (2007), chez le même éditeur, et à Humour, une biographie de James Joyce (2001), rédigé avec Frédéric Pajak et disponible aux Presses universitaires de France.


Et puisque James Ensor est cité par Tenret, signalons, toujours à La Différence, la parution d’un de ses essais, Dame peinture toujours jeune (40 ill., 11,5 x 16,5, 280 p., 10 €).

Voici la présentation qu’en donne l’éditeur :

Les écrits peu connus de James Ensor – pas loin d’une centaine de textes rédigés de 1882 à 1946 à la faveur de diverses circonstances – sont d’un style éblouissant et d’une virulence sans pareille : « Ah, parlons-en des peintres doctrinaires et négociants de leurs suffisances matamoresques : leur métier à répétition nous vaut nausées sur nausées. Que de veuleries d’imitations serviléformes re-pondues, ruminées mille et mille fois par ces beaux cancres de la peinture, gargouillant, affreux déchets… »

Il y célèbre la bonne peinture, y honnit les architectes qui défigurent sa belle ville d’Ostende et vitupère contre la bêtise, les arrivistes, les malfaisants de tout poil qui occupent le devant de la scène de son temps.



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