Présentation de l’éditeur :
Isidore Isou est arrivé à Paris de la Roumanie en 1945 où il a fondé le mouvement Lettriste et publié une série de livres. Le lettrisme a tenté de décomposer la poésie en lettres et syllabes afin de reconstruire de nouveaux langages, et s’attaqua ensuite à tous les formes d’art. Le Traité de bave et d’éternité est le premier manifeste cinématographique du mouvement. Isou l’a montré à Cannes sans invitation, où il a gagné le prix d’avant-garde du public. L’affiche signée Jean Cocteau annonçait la sortie sur les Champs-Elysées. Ce film est pour Isou une « révolution contre le cinéma » : le son et les images sont désynchronisés exprès, et les images sont détruites par l’eau de javel et rayées. Le film marque un point charnière dans le cinéma, préfigurant tout le cinéma lettriste et situationiste à venir dont les films de Guy Debord et Maurice Lemaître.
« Le plus grand cinéaste de tous les temps… ISOU est le chef de notre génération. » Maurice Lemaître, Ur.
Traité de bave et d’éternité (1951) est disponible chez l’éditeur Re:voir, le lien est ici.