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29 novembre 2009 7 29 /11 /novembre /2009 21:04




L’Empire de la honte
(Fayard, 2005, réédition
 Le Livre de Poche, 2007)



Présentation de l’éditeur :

« Nous assistons aujourd’hui à un formidable mouvement de reféodalisation du monde. C’est que le 11 septembre n’a pas seulement été l’occasion pour George W. Bush d’étendre l’emprise des États-Unis sur le monde, l’événement a frappé les trois coups de la mise en coupe réglée des peuples de l’hémisphère Sud par les grandes sociétés transcontinentales.

« Pour parvenir à imposer ce régime inédit de soumission des peuples aux intérêts des grandes compagnies privées, il est deux armes de destruction massive dont les maîtres de l’empire de la honte savent admirablement jouer : la dette et la faim. Par l’endettement, les Etats abdiquent leur souveraineté ; par la faim qui en découle, les peuples agonisent et renoncent à la liberté.

« Cette formidable machine à broyer et à soumettre ne supporte plus aucune des limitations que le droit international prétendait traditionnellement imposer aux rapports entre les États et entre les peuples. Du coup, c’est le régime de la violence structurelle et permanente qui, partout, gagne du terrain au Sud, tandis que le droit international agonise.

« Mais qui sont donc ces cosmocrates qui, peu à peu, privatisent jusqu à l’eau que les peuples doivent désormais leur acheter ? Ce livre traque leurs méthodes les plus sournoises : ici on brevète le vivant, là on casse les résistances syndicales, ailleurs on impose la culture des OGM par la force.

« Oui, c’est bien l’empire de la honte qui s’est mis subrepticement en place sur la planète. Mais c’est précisément sur la honte qu’est fondé le ressort révolutionnaire, comme nous l’ont appris les insurgés de 1789.

« Cette révolution, elle est en marche : insurrections des consciences ici, insurrections de la faim là-bas. Elle seule peut conduire à la refondation du droit à la recherche du bonheur, cette vieille affaire du XVIIIe siècle.

« Jean Ziegler, qui témoigne ici d’une connaissance exceptionnelle du terrain, y appelle sans réserve en conclusion. »



J’en profite pour glisser l’annonce d’une publication entre aperçue dans une librairie et dont je ne sais rien de plus que le texte qui figure en quatrième de couverture, sinon que le sujet me plait bien !


Histoire secrète du patronat de 1945 à nos jours
Le vrai visage du capitalisme français


Par F. Charpier, B. Collombat,
M. Orange,
D. Servenay, E. Seznec
 (La Découverte, 2009)


    
Présentation de l’éditeur :


« De la Seconde Guerre mondiale à la crise financière de 2008-2009, chacun croit plus ou moins connaître l’histoire de l’économie française. Mais derrière l’histoire officielle des manuels scolaires s’en cache une autre, secrète : elle met en scène les hommes qui ont réellement façonné le capitalisme français. C’est cette saga que racontent dans ce livre cinq journalistes d’investigation.

« Elle plonge le lecteur dans les arcanes d’un véritable “système” né dans l’après-guerre et qui, malgré ses mutations, marque encore aujourd’hui la machine patronale. Du recyclage des anciens cadres de Vichy dans la reconstruction jusqu’aux caisses noires des syndicats patronaux, en passant par le financement secret des partis politiques ou les graves dérives du paritarisme, on découvre le rôle central de personnages aussi puissants que discrets, de Georges Albertini, éminence grise du patronat liée à l’extrême droite dans les années 1950, ou les “conseillers du prince” qui ont influencé les choix économiques des présidents successifs de la Ve République. On découvre aussi les efficaces lobbyistes d’un patronat capable de se tailler des réglementations sur mesure au mépris de la santé des citoyens. Et qui a su s’appuyer sur des intellectuels et des grands médias pour convertir les élites politiques aux “mérites” de la finance dérégulée.

« Cette somme brosse le vrai portrait de nombreux patrons, révèle les bonnes affaires des uns dans la “Françafric”, les juteuses opérations des autres dans l’immobilier ou l’industrie. On découvre comment se sont vraiment faites la plupart des grandes fortunes françaises, celles d’hier et d’aujourd’hui : subventions extorquées à l’État, entreprises publiques bradées, rachats de sociétés dans des conditions plus qu’obscures, montages financiers aux marges de la légalité, fraude fiscale, espionnage, coups fourrés, etc.

« La légende de patrons conquérants, prenant tous les risques pour faire leur fortune à la force du poignet, sort sérieusement écornée de ce magistral livre-enquête. »




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