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14 juin 2010 1 14 /06 /juin /2010 16:37

 

 

Incohérents

 

« Non seulement l’art contemporain ennuie,
mais il ment sur ses principes.
Il faut revenir à ses débuts. »

 

Présentation de l’éditeur :

L’ouvrage, publié au format de poche, présente l’un des creusets fondamentaux de l’art contemporain ou moderne par son histoire, d’où résulte que le Mouvement des Arts incohérents, conduit par Alphonse Allais et Jules Lévy fut à la fois passé sous silence et détourné de son sens puis pillé par nombre de récupérateurs, d’Yves Klein à César et bien d’autres.

« Le premier pilier conceptuel de l’art contemporain est la nécessité de l’originalité. C’est ce qui justifie paraît-il bon nombre d’œuvres, par l’exclusion d’un grand nombre d’autres. Telle est précisément la raison pour laquelle il nous semble que le mouvement des arts incohérents mérite d’être connu. Pourquoi ne le fut-il pas davantage qu’il l’a été jusqu’à présent, c’est un mystère qui tient au refoulement propre à toute idéologie. Il existe à peine deux ouvrages sur le sujet mais de plus en plus de sites internet lui consacrent des pages. L’enseignement de l’art se garde bien d’y faire allusion. Les musées l’ignorent  complètement. L’art incohérent ne fait pas partie de l’art officiel. »

Le mouvement des « arts incohérents » a vu le jour, la nuit aux chandelles que l’on distribuait à chaque visiteur, un soir d’août 1882 pour pallier à la panne d’électricité, quelle aubaine, dans un hangar de foire, où l’on avait exposé des œuvres destinées à servir une vente de charité. Suite à l’explosion au gaz d’un immeuble de la rue François Miron, un comité de bienfaisance avait entrepris de venir en aide aux victimes. Jules Lévy, un jeune écrivain et ses amis du monde des lettres et de la presse récoltèrent des œuvres parodiant le grand art qui sévissait non loin sur les Champs-Élysées.

Sophie Herszkowicz est peintre, elle a publié Lettre ouverte au Maire de Paris à propos de la destruction de Belleville (Editions de l’Encyclopédie des Nuisances, Paris, 1994), Pétition à l’Académie des Beaux-Arts (Sulliver, Arles, 1996), Griefs d’une femme (Sulliver, Arles, 2000), et achève un ouvrage sur Albrecht Dürer et son temps. 

 

Sophie Herszkowicz, Les Arts incohérents suivi de Compléments, Arles, Les Éditions de La Nuit, coll. « La Nuit/poches », 2010, 11 x 14, 64 p. 4 €.

Le site de l’éditeur est ici.
Il a été question du colloque sur les Arts incohérents à Genève en 2009, ici, ici et .
Le site des Arts incohérents se trouve dans les liens ci-contre.

 

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