En route mauvaise troupe,
Nantes et le surréalisme
Dernière projection, demain mercredi, le 13 janvier. La présentation de la salle Le Cinématographe est ici.
Paris inondé 1910
Galerie des bibliothèques
22, rue Malher, Paris IVe
Jusqu’au 28 mars 2010
De beaux clichés pour rappeler qu’il y a cent ans, en janvier, on avait les pieds dans l’eau.
La Galerie des bibliothèques a ouvert un site comprenant une belle documentation iconographique d’où j’ai tiré ces images.
Lu sur un sticker collé en quatrième de couverture d’un ouvrage de L’Association :
« Se refusant à imprimer sur ses livres des “codes-barres” tout aussi esthétiquement disgracieux qu’éthiquement déplaisant ; et devant néanmoins, pour des raisons de logistique devenues inévitables, se résoudre à les faire figurer sur ses ouvrages au moyen d’étiquettes autocollantes, vilaines, onéreuses et agaçantes ; tient à préciser que lesdites étiquettes ont été étudiées pour que leur colle n’abîme pas la couverture des livres, et qu’il est donc du devoir du lecteur de les décoller du livre après acquisition, puis de les détruire avec rage et jubilation en chantant à tue-tête : “L’humanité ne sera heureuse que le jour où le dernier bureaucrate aura été pendu avec les tripes du dernier capitaliste !” »
Jean-Chistophe Menu et L’Association, c’est à lire ici.
L’espace culturel Le Lieu unique, rue de la Biscuiterie, est installé dans l’ancienne fabrique de Lefèvre-Utile, autrement dit des biscuits Lu. Des concerts, des pièces de théâtre, du cirque, des rencontres philosophiques, des cours d’architecture et des expositions y sont organisés, souvent en entrée libre, une excellente librairie (« Vent d’ouest » qui reçoit de nombreux auteurs), une boutique de gadgets, un bar-restaurant et même un hammam (« 650 m2 de voluptés orientales » annonce le programme !) accueillent les visiteurs sur 8 000 m2.
J’aime la manière dont cet espace a été réhabilité. L’architecture joue sur un mélange d’ancien et de moderne, gardant les traces du passé industriel et ajoutant çà et là des éléments contemporains, il en résulte une mosaïque de matériaux en verre, pierre et fer des plus originales. L’ensemble est chapeauté par la Tour Lu – elle se visite – que je reprendrais en photo, parce que le temps d’hier ne se prêtait guère à cet exercice.
Le site du Lieu unique.
C’est en musardant sur le Dispatchbox de Jeremy que je suis tombé sur le lien avec le site Bob Masse Rock Posters, graphiste dont l’art s’est arrêté quelque part entre Mucha et Aubrey Beardsley. En voici quelques exemples qui datent pour la plupart de la seconde moitié des années soixante et du début des années soixante-dix, comme les groupes pour lesquels Masse exerçait ses talents.
J’imagine que Bob Masse a une place de choix dans l’accrochage de l’exposition Art nouveau revival que présente le musée d’Orsay jusqu’au 4 février 2010.
Présentation de l’éditeur :
De Jacques Vaché (1895-1919), ce météore considéré comme une figure fondatrice du surréalisme, la critique s’est employée à faire l’un des modèles de « l’artiste sans œuvre ». Avec la publication de cet ouvrage intitulé Les Solennels, le mythe du « dandy des tranchées » s’éclaire d’un autre jour. « Résurrection de Jacques Vaché », écrit même Stéphane Pajot en titre de l’article qu’il consacre aux Solennels dans le quotidien nantais Presse-Océan.
À la veille de la Première Guerre mondiale, Jacques Vaché décide avec Jean Sarment de réunir, sous le titre Les Solennels, des textes courts écrits à quatre mains dans un esprit de satire sociale. C’est ce recueil que nous publions aujourd’hui.
Le présent ouvrage contient deux autres textes inédits de la même époque, La Parente pauvre et Ma vie est un long pourrissement, ainsi qu’un portrait littéraire de Jacques Vaché par Jean Sarment, publié pour la première fois.
Cette édition est illustrée de plusieurs photographies de Jacques Vaché et Jean Sarment, et de plus de vingt dessins au trait réalisés par Jacques Vaché, beaucoup d’entre eux restant jusqu’ici inconnus.
Édition préparée et présentée par Patrice Allain, maître de conférences à l’université de Nantes. Auteur d’études sur le surréalisme et les avant-gardes, il a été commissaire, en 1995, de l’exposition « Le Rêve d’une ville, Nantes et le Surréalisme » (musée des Beaux-Arts, Nantes).
Jean Sarment
Dessins de Jacques Vaché
Jean Sarment et Jacques Vaché, Les Solennels, Paris, Dilecta, 2007, 10,5 x 17, 120 p., 13 €.
Source : Éditions Dilecta pour les images (DR). Le site de l’éditeur est ici, vous pouvez vous y procurer leurs ouvrages en ligne.
Petit cadeau de Stéphane du Mesnildot (l’adresse de son site se trouve ci-contre) : annonce de la parution du single The Jean Genie de David Bowie. La page est extraite d’un livret publié par EMI pour fêter le 30e anniversaire de l’album Aladdin Sane (1973).