Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
19 juillet 2009 7 19 /07 /juillet /2009 21:24



Exposition à la Bibliothèque nationale, rue de Richelieu, qui s’achevait le 19 juillet 2009.
L’œuvre graphique : aquarelles, lithographies, gravures, aquatintes, gravures sur bois, études, pastels, etc.




Partager cet article
Repost0
19 juillet 2009 7 19 /07 /juillet /2009 18:38

Boulevard de Clichy à Montmartre






Cartes postales anciennes et photo d’Eugène Atget pour la dernière image.




Partager cet article
Repost0
19 juillet 2009 7 19 /07 /juillet /2009 16:14





Partager cet article
Repost0
19 juillet 2009 7 19 /07 /juillet /2009 10:58

 

Réponse à Camille Mauclair


   Camille Mauclair dans la Farce de l’Art vivant, avait proposé de la conduite de Fénéon l’interprétation qui suit :
   « À l’origine du mouvement postcézannien, il y a eu des mystificateurs. Il y a eu Félix Fénéon, homme fin et intelligent, doux et poli, anarchiste paradoxal, qui se conduisit avec esprit et courage au Procès des Trente et, n’ayant pu jeter une bombe dans la rue, la jeta dans l’art : vendeur dans une grande Galerie, ce camarade, des premiers Indépendants valeureux n’était jamais si content que lorsqu’il avait pu coller pour un gros prix un magot à quelques naïfs. C’était “de l’argent bourgeois” qui rentrait – une façon de reprise individuelle : et Félix Fénéon adorait la blague à froid… Fénéon et Apollinaire se sont divertis à “monter le coup” à toute une génération. »

   À quoi Fénéon répondit :
   « Mauclair est peu raisonnable de croire qu’on puisse pendant des années, et quotidiennement, soutenir une attitude factice : l’ennui de la contrainte dépasserait trop le plaisir du jeu. Aussi, à le voir à l’œuvre depuis si longtemps, je refuse de croire que ce soit par feinte qu’il manifeste tant de niaiserie et d’ignorance : de toute évidence il est sincère, et je me plais à lui rendre ce cordial hommage. »


Lettre au « Petit Parisien »


   « Monsieur,
   « Si je quitte, de mon plein gré, le Matin (et, d’ailleurs, tout journalisme), il n’est pas exact que j’aie sollicité la médaille du Matin. Je la préfèrerais sans doute à la Légion d’honneur et à la Toison d’Or, mais je n’ambitionne de me parer d’aucune médaille. Au surplus, il m’était trop pénible de prendre congé de ce journal pour que je fusse d’humeur à mêler à la conversation, toute cordiale, que j’eus avec M. Bunau-Varilla, la plaisanterie que vous m’attribuez.
   « Veuillez agréer, etc.

« Félix FÉNÉON. »



Lettre au secrétaire du « Comité Paul Fort »


Paris, le 14 janvier 1911.


   « Cher Monsieur,
   « Je suis tout à fait hors de la littérature. L’honneur que vous me proposez modifierait en apparence cette situation dont la netteté est le seul avantage. Je décline donc votre invitation à faire partie de ce comité – dont le prestige, au surplus, ne serait pas augmenté par ma présence. Mais je suis touché que vous ayez songé à moi au sujet d’une fête qui célébrera un Paul Fort que j’aime beaucoup et dont j’admire l’œuvre, et je vous prie d’agréer, cher Monsieur, mes sentiments les meilleurs.

« Félix FÉNÉON. »




Les Œuvres de Félix Fénéon
Précédé de « F. F. ou le critique » de Jean Paulhan
Paris, Gallimard, 1948, 480 p.


Tiré à part de la présentation de Paulhan :

 

Partager cet article
Repost0
18 juillet 2009 6 18 /07 /juillet /2009 16:29

Alfred Jarry

La Chandelle verte
Lumières sur les choses de ce temps



Dessins de Pierre Bonnard
Édition établie et présentée par Maurice Saillet
Paris, Librairie générale française, Le Livre de Poche, 1969, 704 p.

Cet essai de restitution de La Chandelle verte est dédié à la mémoire de Félix Fénéon, premier éditeur des « Spéculations ».

Articles extraits de La Revue Blanche (1901-02), La Renaissance latine (1902), La Plume (1903-04), Le Canard sauvage (1903), L’Œil (1903), Le Figaro (1904) et Poesia (1905), plus d’autres articles donnés en annexe (Mercure de France, La Revue Blanche).




SOLEIL DE PRINTEMPS

Le soleil du printemps luit – même pour les bourgeois – même pour les curés. – La noirceur du curé fait valoir la candeur du soleil. – Des races ennemies dorment côte à côte. – Des races amies se manifestent leur intérêt. – Des humains s’en inspirent. – Les races amies se redoublent les manifestations de leurs intérêt. – C’est alors qu’intervient le Repopulateur. – Le Satyre, dont les feuilles parisiennes ont annoncé la présence, sort de sa maison. – Il entre dans une autre. – Il entre sans frapper. – Il est frappé. – Le Satyre, après. – D’autres Satyres.
Pierre BONNARD et Alfred JARRY.

Soleil de printemps est extrait de Le Canard sauvage du 21 mars 1903. Pierre Bonnard a illustré le court texte.


Partager cet article
Repost0
18 juillet 2009 6 18 /07 /juillet /2009 11:01


Omajajari

Michel Arrivé, Jacques Barbaut, Henri Bordillon, David Christoffel, Jean-Louis Cornille, Billy Dranty, Eric Dussert, Paul Edwards,
Foutre de Dieu, Jacques Jouet, Samuel Lequette,
Clément Maraud,
Christian Prigent, Nathalie Quintane, Lucien Suel, Pierre Ziegelmeyer.


Présentation de l’éditeur

« Alfred Jarry aimait à rappeler qu’il était venu au monde le jour de la Nativité de la Vierge, le 8 septembre 1873 ; il est mort le jour de la Toussaint, avec une grande précision, dirait-il lui-même. »
(Alfred Vallette, Mercure de France, 16 novembre 1907).

Plus précisément, Alfred Jarry est mort le 27 haha 35 E.P., il y a donc très exactement 100 ans.

Afin de lui rendre dignement, en ce jour des Saints/Morts vulg., l’hommage qui s’impose, 16 auteurs sont réunis pour 16 livres impairs aux couvertures illustrées par eux-mêmes : tandis que certains spéculent savamment autour de l’œuvre (Arrivé, Cornille, Jouet) ou de ses marges (Barbaut, Bordillon, Dussert, Quintane), d’autres mirlitonent ou carnavalisent (Prigent, Suel), détournent le théâtre d’Ubu (Dranty, Edwards, Foutre de Dieu, Maraud), ou bien naviguent sur les eaux pataphysiques de Faustroll (Christoffel, Lequette, ZiegelmeyeR).

Ainsi Omajajari reflète-t-il, cent ans après, la variété, la monstruosité et la drôlerie de l’œuvre de Jarry.



Omajajari, Éditions Cynthia 3000, 2007, 338 pages en 16 livrets, 25 €.

Partager cet article
Repost0
18 juillet 2009 6 18 /07 /juillet /2009 09:35


Cartes postales anciennes du cabaret : Salle d’intoxication, Caveau des spectres tristes, Caveau des trépassés, lampadaire funéraire, etc.










Partager cet article
Repost0
17 juillet 2009 5 17 /07 /juillet /2009 02:41




Dessin de Nardo pour Bakchich,
le journal (et le site) qui inspire ses dessinateurs.


http://www.bakchich.info/Un-air-de-petit-Tarnac,08232.html



Partager cet article
Repost0
16 juillet 2009 4 16 /07 /juillet /2009 11:23
Communiqué de presse d’un éditeur danois
au sujet d’une publication sur

Asger Jorn
et l’Institut scandinave
de vandalisme comparé



A new book about the author Asger Jorn and his famous five books from the Scandinavian Institute of Comparative Vandalism.

On his death the Cobra artist Asger Jorn (1914-1973) left behind an extensive written output. In his article On the author Asger Jorn, Jens Staubrand writes about him, taking a special look at his five books from the Scandinavian Institute of Comparative Vandalism. And the index facilitates access to Asger Jorn’s five books from the Scandinavian Institute of Comparative Vandalism: Naturens Orden [The Natural Order], Værdi og Økonomi [Value and Economy], Held og Hasard [Luck and Chance], Ting og Polis [Thing and Polis] and Alfa og Omega [Alpha and Omega].

About the book (in English and Danish):
Jens STAUBRAND:
ASGER JORN - On the author Ager Jorn and his five books from the Scandinavian Institute of Comparative Vandalism and Index to Asger Jorn’s five books from the Scandinavian Institute of Comparative Vandalism.
Copenhagen 2009.
Number af pages: 207, h: 20, b: 13 cm.
ISBN 978 87 92259 89 9.
Price in shops: 199,00 DKK.
Planed to be on sale in the shops from the 9 th of March 2009.

Contact: Philosopher Jens Staubrand, www.staubrand.dk, +45 40 59 22 83.
Jens Staubrand has, at The Royal Library in Denmark, curated an exhibition on Asger Jorn as author, and under Borgens Forlag has published the book Asger Jorn—aforismer og andre korte tekststykker [Asger Jorn—Aphorisms and Other Short Passages].

Hinge Cultural Production
www.hinge-kultur.dk
Press release
www.hinge-kultur.dk/presseasgerjornauthor.htm

Yours Vibeke Hinge Jensen og Jens Staubrand

HINGEKULTURPRODUKTION /HINGE CULTURAL PRODUCTION
c/o Vibeke Hinge Jensen Prinsesse Maries Allé 16, 1.tv.
DK-1908 Frederiksberg C Denmark
Telefon & fax +45 23 72 31 22
SE-nr.: 26225000
Bank:EikBank reg.nr 6610 konto 2778090
IBAN kontonummer DK4466100002778090
SWIFT-adresse/BIC EIKBDKKKXXX
Email hingekultur@gmail.com
www.hinge-kultur.dk




Merci à Ale Hozro !


Partager cet article
Repost0
15 juillet 2009 3 15 /07 /juillet /2009 23:49


« Mention rien », le pseudo reportage de deux étudiants,
ruine le reste de crédibilité de ce torchon

On s’est amusé du mauvais coup que deux étudiants aux arts décos de Strasbourg ont joué à Paris-Match : participant à un concours de photoreporta
ge, ils remportent le premier prix, leur enquête sera publiée dans le vilain hebdomadaire. Lors de la cérémonie, ils dénoncent le spectacle qui s’étale dans cette presse et révèlent que leur enquête et les photos étaient entièrement bidonnées, ce sont des amis qui posaient et les témoignages n’étaient que le fruit de leur imagination ! Trop tard pour faire marche arrière ; l’article paraît quand même. Le poids des mots et le choc des photos s’abattent sans pitié sur la tête des membres du jury.

Des concurrents de Paris-Match, qui ne valent pas mieux qu’eux (Libération, Le Monde), rapportent l’affaire et se gaussent assez bêtement. Enfin, le geste artistique est authentifié et salué par deux maîtres de la fumisterie : Kiki et Loulou Picasso de la Fraternité des précaires.


Quelques extraits du « reportage »
de Guillaume Chauvin et Rémi Hubert



« Ça m’est arrivé plusieurs fois le soir, en fermant la fac, de mettre des étudiants à la porte… Je sais que c’est pas facile pour eux, mais j’ai pas le choix… »
Gérard, agent de service.



« Il ne faut pas se fier aux apparences : ce n’est pas forcément ceux que l’on croit qui souffrent de la précarité. Quand j’ai vu par hasard une de mes élèves faire le trottoir, j’ai eu un choc. »
Pierre, membre du corps enseignant.



« On vit à trois dans vingt mètres carrés, alors on a organisé un roulement pour savoir qui dort par terre. »
Emma, 23 ans, Master de Philosophie.



« Pour pouvoir étudier le jour, je me sers de mon cul la nuit… De temps en temps je reviens à l’appart’ entre midi et deux pour dormir. C’est dingue d’en être arrivée là. Heureusement j’arrive encore à le cacher. »
Emma, 23 ans, Master de Philosophie

La suite est à découvrir sur le site de Guillaume Chauvin.


Partager cet article
Repost0

Présentation

Recherche

Archives