Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
17 décembre 2008 3 17 /12 /décembre /2008 05:11


Deux nouvelles photos de ce chantier titanesque, que j’ai évoqué brièvement dans l’article « Architecture contemporaine à Pékin (II) ». Il me semble que toutes ces photos en traduisent bien la démesure, ce qui ne va pas forcément de soi en photographie d’architecture. (Ceci dit en toute modestie et plutôt à titre indicatif.)

 

Avec les grands angles, on assiste souvent à des exagérations délirantes. Le terminal de la TWA de l’aéroport J. F. Kennedy (New York) construit par Eero Saarinen est un bon exemple. La majorité des images se plaisent à le montrer sous l’angle le plus avantageux possible alors que de rares clichés prouvent que le bâtiment est plutôt de taille modeste. Ce qui ne retire rien à l’immense talent de Saarinen.

 

Pour en revenir à ce chantier, je ne sais toujours pas à quoi cela va ressembler en définitive. À suivre donc.

 

 

 

 

Photos prises le 27 novembre 2008.

 

Partager cet article
Repost0
17 décembre 2008 3 17 /12 /décembre /2008 04:21


En tous les cas, il existe maintenant une piste très sérieuse qui innocente totalement Julien et ses amis. Cette information a aussi été évoquée par le site Médiapart (mais il m’est impossible de mettre la main sur ces articles).

 

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/societe/20081215.OBS5593/les_sabotages_a_la_sncf_revendiques_en_allemagne.html?idfx=RSS_notr&xtor=RSS-17

 

Si cela venait à se confirmer – mais tout le monde semble traîner des pieds dans cette affaire, à commencer par ce quotidien de Berlin, Tageszeitung, qui n’a pas voulu publier ce communiqué (et il se dit de gauche !) – ce serait évidemment le pire camouflet que l’on puisse imaginer pour le Président de la République, sa ministre de la « justice », le procureur Jean-Claude Marin, toute la presse française, sans exception, et enfin le « philosophe » Michel Onfray (Je suis partout).

 

QUI VA S’EXCUSER ?!

 
Partager cet article
Repost0
17 décembre 2008 3 17 /12 /décembre /2008 03:35

 

J’ai pu retourner devant ces fascinants « silos » (voir « Architecture contemporaine à Pékin (I) ») et les prendre de nouveau en photo.



Qui serait assez aimable pour me donner le nom de l’architecte de ces bâtiments ?

 









Photos prises le 14 décembre 2008.

 

Partager cet article
Repost0
17 décembre 2008 3 17 /12 /décembre /2008 02:36

 

Nombreux articles sur les inculpés de Tarnac et entretiens avec les premiers libérés et leurs proches.

 

Entretien avec Benjamin Rosoux, un des inculpés de Tarnac, à Libération
http://www.liberation.fr/politiques/0601439-anarcho-autonome-une-invention-de-magistrat

 

« Mobilisation générale à Tarnac » dans Libération
http://www.liberation.fr/societe/0101303818-mobilisation-generale-a-tarnac

 

Entretien avec les parents d’Yldune, encore en prison, sur Rue89
http://www.rue89.com/2008/12/10/sabotages-sncf-ils-ont-ete-condamnes-des-la-perquisition

 

Article de Luc Boltanski et Elisabeth Claverie comparant cette affaire avec celle du chevalier de La Barre
http://www.mediapart.fr/club/edition/les-invites-de-mediapart/article/131208/christ-ou-catenaire-du-sacrilege-religieux-au-s

 

« La fabrique du terrorisme » par des personnalités belges
http://www.lesoir.be/forum/cartes_blanches/carte-blanche-la-fabrique-du-2008-12-05-670594.shtml



Partager cet article
Repost0
16 décembre 2008 2 16 /12 /décembre /2008 06:01
  




Celle qui fut incontestablement LA pin-up du XXe siècle vient de nous quitter. Bettie Page a illustré quelques-unes des plus belles pages de l’érotisme populaire américain des années cinquante. J’ai une tendresse particulière pour ses séances de photos SM. 


Hommage en images. 


















































Les images proviennent du site « www.planetbettie.com ». Merci à ces grands collectionneurs.



Partager cet article
Repost0
5 décembre 2008 5 05 /12 /décembre /2008 06:11



Après l’excellente initiative de la publication des écrits de jeunesse de Jacques Vaché (En route, mauvaise troupe !), l’éditeur Le Chien rouge publie ces jours-ci un Abrégé du Capital de Karl Marx par Carlo Cafiero. En voici la présentation.

 

 

Abrégé du Capital de Karl Marx
par Carlo Cafiero

 

« Le capitalisme n’est et ne sera pas là de toute éternité. »

 

Cet Abrégé, rédigé en 1878, nous livre l’essentiel de l’analyse contenue dans le Livre I du Capital de Karl Marx. Ce compendium de la critique du système capitaliste – « où ce ne sont pas les moyens de production qui sont au service du travailleur, mais bien le travailleur qui se trouve au service des moyens de production » – a été rédigée à destination d’un public populaire. Écrit dans un style simple et sans l’appareil scientifique qui rend parfois ardue l’approche de l’oeuvre originale, ce résumé a d’ailleurs été approuvé par Marx en personne.


L’auteur, Carlo Cafiero (1846-1892), socialiste libertaire italien, n’était pourtant pas un disciple du théoricien allemand auquel il s’était opposé lors de la scission de la Première Internationale en 1872.


L’avant-propos de James Guillaume nous rappelle le parcours de Cafiero et les enjeux qui s’affrontèrent à l’époque au sein du mouvement ouvrier.

En Annexe, la correspondance inédite entre Carlo Cafiero et Karl Marx.


www.editionslechienrouge.org



Partager cet article
Repost0
4 décembre 2008 4 04 /12 /décembre /2008 17:18
Partager cet article
Repost0
4 décembre 2008 4 04 /12 /décembre /2008 08:27


Mardi 2 décembre 2008


Au regard du maintien en détention de deux inculpés du 11 Novembre, des perquisitions effectuées à Tarnac et en Belgique, des pressions exercées sur les manifestants au Palais de justice de Paris vendredi dernier et aujourd’hui mardi, le comité de soutien maintient ses demandes de libération immédiate et de levée des accusations pour TOUS les inculpés.


Des comités de soutien existent déjà ou sont en train de se monter partout en France et même dans le monde. Ils ne se laisseront pas intimider. Nous appelons à la création de nouveaux comités et à l’intensification des manifestations de soutien, qui seule pourra faire plier la machine antiterroriste et contrer l’opération politique déclenchée le 11 Novembre.


 

Voila donc le premier texte de paris et le contact du comité de soutien de Paris

comiteparis@yahoo.fr

 

11 novembre au matin, les usagers du rail sortent de la terreur : on vient d’arrêter les « commandos anti-TGV ». Michèle A.M. parade, sa belle prise est exposée par les médias, embarqués depuis le début dans l’opération. Deux jours plus tard, on semble plutôt reprocher aux interpellés d’avoir eu « l’intention » de commettre de tels actes. Ainsi allaient-ils finalement pouvoir devenir une sorte de « cellule », appartenant à une « nébuleuse », qui s’en serait, tôt ou tard, pris aux vies humaines. Magie de l’antiterrorisme : à mesure que les faits se dématérialisent, l’affaire s’aggrave.


            La lutte antiterroriste ne s’intéresse pas tant aux actes qu’aux sujets qui pourraient les commettre. Un sujet, cela se fabrique. A partir de vies bien réelles, avec leurs particularités, leurs habitudes, leurs liens. Ces liens constituent d’ailleurs un objet d’investigation privilégié. C’est ainsi que la police construit une « mouvance », un « réseau», ou n’importe quel autre chien de mot signifiant une appartenance diffuse. Ce type d’objet a toujours convenu aux méthodes de la flicaille. Il offre un caractère inépuisable qui fait tout son charme. Les enquêtes n’ont plus de fin, elles sont extensibles à volonté, la menace est permanente, omniprésente.


            Fabriquer un sujet terroriste, cela consiste en des procédures concrètes. Annoncer des menaces futures, leur fabriquer des appellations. Faire arrêter neuf personnes au petit matin, par des flics cagoulés, armés jusqu’aux dents. Les conduire dans des locaux spéciaux. Là, les garder quatre jours en cellule. Quatre jours ponctués d’interrogatoires nombreux et interminables, aux termes desquels n’importe qui serait prêt à avouer que sa grand-mère a conçu les attentats contre le World Trade Center. Pas d’avocat, si ce n’est à la fin, quand on aura eu le temps de les questionner sur ce qui est essentiel dans cette affaire : ce qu’ils vivent, ce qu’ils lisent, qui ils fréquentent, avec qui ils baisent. Il faut savoir s’ils ont manifesté, un jour, à Vichy, s’ils ont compris ou commis quelque ouvrage et pourquoi ils n’habitent pas, seuls, dans un appartement, mais vivent et s’organisent ensemble. Il n’y a plus alors qu’à extraire de cela les éléments adéquats et les retraduire dans le jargon de l’antiterrorisme. Produire ainsi, assortie de détails pittoresques, l’image de neuf clandestins, organisés en cellule, disposant d’un chef, et s’abreuvant d’un manuel de lutte armée.


            Qu’importe que le fameux bréviaire secret se trouvât déjà en possession de plusieurs milliers de lecteurs, qui avaient pu se le procurer dans n’importe quelle librairie. Qu’importe qu’il fût impossible même aux journalistes venus accréditer cette thèse de confirmer tant soit peu ce portrait de clandestins reclus, coupés du monde. Le terme de « terrorisme » a le pouvoir de changer l’eau en vin, et pour ceux à qui on l’applique, chaque aspect de l’existence devient l’objet de soupçons si ce n’est une preuve accablante.


            La réalité à partir de laquelle on a construit ici des terroristes, cette réalité, la justice peut toujours la trouver criminelle ; pour notre part, nous trouvons encore heureux que 3 000 personnes s’opposent physiquement à la tenue d’un sommet ministériel sur l’immigration à Vichy, et honorable d’être solidaires de ses amis en garde à vue.


            La SNCF recensait en 2007 vingt-sept mille actes de malveillance contre son réseau ferré. Le sabotage à proprement parler est un acte encore banal, dans toute grève bien menée – et le mouvement cheminot de l’automne dernier est encore venu le rappeler. Pour autant, et malgré la vive terreur que semble provoquer un blocage efficace du trafic ferroviaire, on n’avait pas encore brandi, dans de tels cas, la catégorie « terroriste », et l’arsenal judiciaire et policier exceptionnel qui l’accompagne. Ce qui s’est passé le 11 novembre est une provocation objective, qui a valeur de test. Il va de soi que si l’affaire s’éteint doucement dans le silence, tandis que croupissent en prison ceux qu’on a si grossièrement désignés à la vindicte universelle comme terroristes, rien n’empêchera que ce silence soit interprété comme un assentiment général donné au procédé, et à ses applications à venir. Ici, comme en Italie, en Allemagne, aux Etats-Unis, il est clair que l’antiterrorisme n’est pas une série de lois d’exception que chaque pays s’accorde mais bien la base d’un nouveau régime de gouvernement mondial.


 

 

Nous annonçons la création d’un comité de soutien à Paris.          
 

Il visera à soutenir matériellement et moralement les 9 personnes arrêtées le 11 novembre, dont 2 sont encore aujourd’hui en prison.     


Il s’engage dans une défense commune, de l’ensemble des arrêtés, quelque soit leurs chefs d’inculpation. Il refusera de communiquer plus particulièrement sur telle ou telle personne. Il ne perdra pas de temps à s’étendre sur la réalité des faits qui leur sont reprochés, et donc sur la question de l’innocence ou de la culpabilité des inculpés. Le comité de soutien se donne pour principe de refuser la présence des média à ses réunions, et s’autorisera à communiquer avec eux selon ses propres termes et conditions.


Plus que le soutien aux neufs mis en examen, le comité vise à tout faire pour que la machine antiterroriste – qui s’était mise en marche bien avant ce jour-là – ne puisse pas continuer son travail d’écrasement dans l’assentiment général. Cela passe par l’attaque du montage politique et médiatique visant la création d’un nouvel ennemi de l’intérieur : la « mouvance anarcho-autonome ». Le comité affirme son soutien aux 6 personnes prises depuis, janvier 2008 dans le tourbillon judiciaire qui accompagne cette fabrication – tous sont mis en examen dans le cadre d’une instruction antiterroriste : Ivan et Bruno pour avoir transporté des fumigènes artisanaux, Isa et Farid pour avoir convoyé du chlorate et des plans d’établissement pénitentiaire ; Juan, Isa et Damien sont aussi soupçonnés d’une tentative d’incendie d’un véhicule de police, et sont pour cela incarcérés depuis plusieurs mois sous le coup des assises antiterroristes.

 

L’objectif immédiat du comité est la libération de toutes les personnes incarcérées et la fin des poursuites judiciaires à l’encontre des inculpés.


 

RÉUNION PUBLIQUE

SAMEDI 6 DÉCEMBRE – 17 H 

à La Parole Errante

9, rue François Debergue

Montreuil

Métro : Croix-de-Chavaux



 

 

Partager cet article
Repost0
2 décembre 2008 2 02 /12 /décembre /2008 12:10


Voici quelques-unes des œuvres des collections du musée de la Capitale où je suis retourné la semaine dernière : costumes de l’Opéra de Pékin, pièces en jade (principalement des objets décoratifs), en céramique (appuie-tête, vases et vaisselle), instrument de musique (l’orgue à bouche qui est utilisé dans les orchestres traditionnels et l’Opéra), instruments pour l’écriture (pinceaux, pierres à encre, rangements divers). À ce propos, il y avait aussi le matériel qu’utilisait l’empereur Qianlong, mais il a tellement écrit que l’on peut imaginer que chaque ville de ce grand pays possède un jeu identique.

 

Comme je n’ai toujours pas vu le musée dans son ensemble, malgré deux visites, je vais y retourner. Autre raison : j’ai éprouvé de grandes difficultés à photographier ces objets avec un petit appareil, sans lumière, avec des vitrines ; je ne désespère pas de faire mieux la fois prochaine.

 

 

 

Jade

 

 

Céramique

 

 

Orgue à bouche

 

 

Costume de scène



Tissus





Écriture










 

 

Photos prises le 27 novembre 2008.

 


Partager cet article
Repost0
1 décembre 2008 1 01 /12 /décembre /2008 16:08

Giorgio Agamben, philosophe, Alain Badiou, philosophe, Jean-Christophe Bailly, écrivain, Anne-Sophie Barthez, professeur de droit, Miguel Benasayag, écrivain, Daniel Bensaïd, philosophe, Luc Boltanski, sociologue, Judith Butler, philosophe, Pascale Casanova, critique littéraire, François Cusset, philosophe, Christine Delphy, sociologue, Isabelle Garo, philosophe, François Gèze, éditions La Découverte, Jean-Marie Gleize, professeur de littérature, Eric Hazan, éditions La Fabrique, Rémy Hernu, professeur de droit, Hugues Jallon, éditions La Découverte, Stathis Kouvelakis, philosophe, Nicolas Klotz, réalisateur, Frédéric Lordon, économiste, Jean-Luc Nancy, philosophe, Bernard Noël, poète, Dominique Noguez, écrivain, Yves Pagès, éditions Verticales, Karine Parrot, professeur de droit, Jacques Rancière, philosophe, Jean-Jacques Rosat, philosophe, Carlo Santulli, professeur de droit, Rémy Toulouse, éditions Les Prairies ordinaires, Enzo Traverso, historien, Jérôme Vidal, éditions Amsterdam, Slavoj Zizek, philosophe




Partager cet article
Repost0

Présentation

Recherche

Archives