18 octobre 2009
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Jacqueline de Jong
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Avant-garde
17 octobre 2009
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Photo Jean-Pierre Plisson
Benjamin Péret et les Amériques
Catalogue de l’exposition
Sommaire de la publication
Présentation de Gérard Roche
Leonor L. de Abreu : « Quand le poète rejoint l’ethnologue : les religions africaines du Brésil ».
Gérard Durozoi : « Benjamin Péret à Mexico ».
Victoria Combalía : « Remedios Varo et Benjamin Péret ».
Jérôme Duwa : « Conscience de Benjamin Péret ».
Jean-Louis Bédouin : « Benjamin Péret au Mexique ou le regard du poète ».
Chronologie.
Bibliographie.
Prix de souscription jusqu’au 15 novembre 2009 : 12 euros (port compris)
Prix à partir du 16 novembre : 18 euros
Bon de souscription pour le catalogue de l’exposition :
Benjamin Péret et les Amériques
Je commande :
… exemplaire(s) du catalogue Benjamin Péret et les Amériques
À 12 euros (frais de port inclus)
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Par virement à Association des amis de Benjamin Péret :
La Banque postale 45900 LA SOURCE Paris CEDEX 09
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Ou règlement par chèque à l’ordre de :
l’Association des amis de Benjamin Péret, 50 rue de la Charité, 69002 Lyon.
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Cinémathèque française
Les 16 et 30 octobre 2009
Art et cinéma : l’argument
par le mouvement des images intérieures
Qui, après un an passé en ville, séjourne quelques semaines dans les montagnes en s’abstenant de tout travail, peut éprouver de façon inattendue l’irruption consolante d’images colorées de paysages dans ses rêves ou ses rêveries. Ces images n’émergent pas l’une de l’autre en un flux continu, mais se substituent les unes aux autres dans le cours de leur apparition, à la façon des plaques des lanternes magiques de notre enfance. C’est par la discontinuité de ce mouvement que les images du monologue intérieur ressemblent au phénomène de l’écriture : celle-ci, de la même façon, bouge sous nos yeux à mesure qu’elle se fixe en signes discrets. Un tel mouvement des images intérieures pourrait être au cinéma ce que le monde visible est à la peinture ou le monde acoustique à la musique. En tant que recréation objectivante de ce mode d’expérience, le cinéma peut devenir art. Le médium technologique par excellence est ainsi intimement lié à la beauté de la nature.
Theodor W. Adorno, « Transparencies on Film », 1966.
Ainsi le cinéma pourrait-il devenir un art : en s’avouant à lui-même que son domaine de compétences n’est pas l’inaccessible réel mais la vie psychique (sources : Bergson, Proust) ; en approfondissant l’ensemble des syntaxes, parataxes, transferts et stratigraphies en quoi consiste le montage, avec pour viatique le souvenir des spectacles de lanternes magiques (sources : Proust, Eisenstein) ; en se structurant non pas à partir d’histoires ou de motifs, mais à partir d’expériences, dans tous les sens de ce terme, à commencer par les expériences sensibles liées à la nature (source : Goethe). Alors, pour vérifier, alimenter et exploser les propositions d’Adorno, voici le programme.
Septembre. Entre arts plastiques et cinéma s’est créé un territoire d’images sans limites, ni frontières, ni doctrine, ni revendication autre que la liberté et l’inventivité, un rhizome qui prolifère tranquillement et dont l’une des énergies les plus considérables provient depuis dix ans de la commission Image/Mouvement du CNAP qui possède à son actif, tout simplement, le plus beau catalogue des producteurs d’images en France.
Octobre. L’hallu-ciné de Salvador Dalí, pour fêter les projections du Chien andalou au Studio 28 à partir du 1er octobre 1929 – 80 ans qu’il aboie ses images à la démence insurpassée.
Novembre. Au fond de cette affaire, le modèle lointain, toujours lié à l’enfance, à une sorte d’innocence et de simplicité, de la lanterne magique s’avère beaucoup plus magique, riche et complexe que nous le croyions et d’abord parce que cette pratique d’images se noue à la Révolution française, comme le développeront chacun à leur manière Laurent Mannoni et Chaab Mahmoud. D’où question. Qui écrivit en 1944 : « C’est dans la mesure où par le sensationnel il reste l’héritier de l’art populaire de la ballade macabre et du roman de quatre sous, à un niveau inférieur aux normes établies par l’art bourgeois, que le cinéma peut ébranler ces normes, précisément par le sensationnel, et trouver accès à des énergies collectives, ce que ne sont en mesure de faire ni la littérature ni la peinture de bonne tenue » ? Le premier qui trouve gagne une entrée à l’exposition Lanterne magique et film peint.
Nicole Brenez
Dalí documents
Le vendredi 16 octobre à 19 h 30
Le Cinéma selon Dalí
de Christopher Jones et Marie Dominique Montel
France/2009/52 mn/vidéo
Destino
de Dominique Monfery
États-Unis/1946/7 mn/35mm
Animation par John Hench, sur des dessins
de Salvador Dalí, en collaboration avec Walt Disney.
Chaos and Creation
de Salvador Dalí et Philippe Halsman
États-Unis/1960/17 mn/vidéo
Dalí rêves divers
Le vendredi 16 octobre à 21 h 30
Un chien andalou
de Luis Buñuel
France/1929/16 mn/35mm
L’Âge d’or
de Luis Buñuel
France/1930/63 mn/35mm
La Maison du Dr Edwardes
(Spellbound)
d’Alfred Hitchcock
États-Unis/1945/Extrait/35mm
Le Père de la mariée
(The Father of the Bride)
de Vincente Minnelli
États-Unis/1948/Extrait/35mm
Dalí Descharnes
Le vendredi 30 octobre à 19 h 30
L’Aventure prodigieuse de la dentellière et du rhinocéros
de Robert Descharnes et Salvador Dalì
France/1954-1961/80 mn/vidéo
Dalí Averty
Le vendredi 30 octobre à 21 h 30
Impressions de la Haute Mongolie
de José Montes-Baquer et Salvador Dalì
RFA/1976/49 mn/vidéo
L’Autoportrait mou de Salvador Dalì
de Jean-Christophe Averty
France/1966/55 mn
Renseignements et réservations, ici.
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Avant-garde
2 octobre 2009
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Pour Alex, en souvenir d’une projection à Montpellier.
Merci à Stéphane du Mesnildot, son article sur Jean Rollin est ici (et vous y lirez mieux le texte de l’affiche).
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1 octobre 2009
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Un film de Luis Buñuel
Scénario et dialogues de Buñuel et Jean-Claude Carrière
Sortie le 11 septembre 1974
L’Avant-scène du cinéma n° 151, octobre 1974
(découpage in extenso)
La scène la plus hilarante du film :
Je suis une ordure !… Frappe !… Sale rombière !… Je suis pourri !… Je suis lépreux ! Encore !
Attendez, non… ne partez pas ! …que les moines restent, au moins !
La chance est avec nous, la séquence se trouve sur Youtube, ici.
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29 septembre 2009
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Georges Sadoul
Portes
Superbe roman populaire illustré et inédit
Un photomontage surréaliste
Éditions Textuel, 2009, présentation. Relié, 24 x 33 cm, 80 p, 39 €.
Édition établie par Clément Chéroux et Valérie Vignaux. Avant-propos de Dominique Rabourdin. Introduction de Sylvie Gonzalez.
Présentation de l’éditeur La puissance des photomontages, la beauté de certaines associations de mots, le couplage des collages sur l’écriture automatique, la date assez précoce de la réalisation de ce cahier (1925-1926)… tout semblait devoir conférer à ce « superbe roman populaire illustré et inédit » une place de choix dans l’histoire du surréalisme. Comment un objet de cette qualité a-t-il pu néanmoins échapper à l’historiographie du mouvement particulièrement prolifique ces dernières années ?
La fortune critique de Georges Sadoul n’est sans doute pas étrangère à cet oubli. Depuis sa mort en 1967, Sadoul est surtout reconnu comme le premier grand historien français du cinéma et son parcours politique [il était membre du PCF] semble avoir fait oublier sa participation à l’une des plus stimulantes avant-gardes du XXe siècle.
Mais parmi ses nombreuses activités liées au groupe d’André Breton, la plus remarquable reste sans doute la réalisation de Portes, recueil marqué par le désespoir amoureux de son auteur et dont la grâce souveraine des illustrations charme durablement le regard de celui qui le feuillette pour la première fois…
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23 septembre 2009
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La Subversion des images
Surréalisme, photographie, film
Du 23 septembre 2009 au 11 janvier 2010
au centre Georges-Pompidou à Paris
Présentation du centre :
« Cette exposition regroupe près de 400 œuvres pour un panorama exceptionnel de la photographie surréaliste.
« Une large sélection des plus belles épreuves de Man Ray, Hans Bellmer, Claude Cahun, Raoul Ubac, Jacques-André Boiffard, Maurice Tabard sera réunie aux côtés d’images inédites, révélatrices des nombreux usages surréalistes de la photographie : publications dans les revues ou les livres d’artistes, publicités, collections d’images, fascination pour le document brut, photomatons, photographies de groupe…
« L’événement révèle au public des corpus méconnus de collages d’artistes renommés tels Paul Eluard, André Breton, Antonin Artaud ou Georges Hugnet, les jeux photographiques de Léo Malet ou Victor Brauner et met en lumière des personnalités comme celles d’Artür Harfaux ou Benjamin Fondane.
« Plus de vingt ans après “Explosante fixe”, l’exposition de Rosalind Krauss et Jane Livingstone, “La Subversion des images” veut questionner les utilisations de la photographie et de l’image animée par les surréalistes et présenter au public une culture photographique du surréalisme. Chacune des neuf salles de l’exposition propose, autour de concepts-clés, de croiser les travaux des artistes avec les différentes applications qui en ont été faites. Les notions essentielles du mouvement surréaliste ont, en effet, trouvé dans la photographie leur expression la plus directe.
« L’exposition propose également une série de films et de courts-métrages réalisés par des artistes surréalistes, Luis Buñuel, Man Ray ou Germaine Dulac. »
Une nécessaire mise au point
On ne dira jamais assez le profond dégoût qu’inspire l’activité des conservateurs de cette institution et de bon nombre de leurs collègues. La dépolitisation généralisée, la décontextualisation des œuvres et de la démarche des artistes, la réécriture de l’histoire ou sa négation, le travail de sape des connaissances systématiquement entrepris, l’appauvrissement qui en découle doivent nous faire réfléchir non seulement à la place qu’occupent les avant-gardes dans l’histoire, mais aussi sur la manière dont on peut les présenter pour partager leur expérience.
L’exposition « La révolution surréaliste » (2004) et plus encore celle sur Dada (2005), au-delà des aberrations qu’elles comprenaient, constituaient de véritables scandales du point de vue de l’histoire, de celui de l’art, et de l’« histoire de l’art » – ou de ce qu’il en reste aujourd’hui. On ne saurait trop recommander la plus grande vigilance vis-à-vis de ce qui, à n’en pas douter, va répéter les déviations du passé, suivant en cela une approche qu’il faut qualifier de politique et d’une tendance très nettement conservatrice, voire contre-révolutionnaire ; a fortiori lorsque le titre de l’exposition se veut subversif – vous pouvez être assurés qu’elle en prendra le contre-pied !
De haut en bas : Man Ray (le cou de la sublime Lee Miller qui sert à l’affiche), Hans Bellmer, Jacques-André Boiffard, Eli Lotar, Raoul Ubac, Dora Maar, Brassaï, Pierre Kefer, Paul Nougé (le détail des œuvres se trouve sur le site du centre).
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