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8 décembre 2009 2 08 /12 /décembre /2009 16:27

Photos de Sylvia Kristel, période Emmanuelle




Les numérisations des pages du magazine Lui (n° 134, 1975), dont sont extraites ces photographies, viennent de Pornofokker, un site réservé aux adultes, où se mêlent érotisme et pornographie de ces cinquante dernières années, c’est souvent charmant (les photos de Privat dans les années soixante).


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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 03:47

Revenu de Bruxelles, Olivier a rapporté quelques photos (adresse dans les liens ci-contre). J’ai le sentiment que c’est l’essence même de la ville qui est ici saisie.




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6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 01:45

Le site Pornofokker propose des numérisations de publicités et de photos venant de publications pornographiques, mais pas seulement, d’un peu tous les pays. C’est assez drôle du fait d’un mauvais goût parfaitement assumé
(il faut le dire, les filles sont affreusement vulgaires), et c’est parfois hilarant.

Mais ce qui a
suffisamment attiré mon attention pour en parler ici, c’est cette réclame pour un kit de moulage de pénis ! Ce doit être un lointain écho à l’activité d’une artiste qui, à la fin des années soixante, avait moulé la bite des rockers les plus célèbres de son temps, Jimi Hendrix en tête.

C’est la deuxième page qui me fait le plus rire : il y a moyen de choisir, parmi les options, un produit phosphorescent afin de « bander dans le noir » !







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15 juillet 2009 3 15 /07 /juillet /2009 00:15


Cinéma Bis à la cinémathèque française

Cinérotica présente :



Christophe Bier présente
Une histoire du cinéma érotique
et pornographique français


Vendredi 17 juillet 2009



20 h 00
Eve et les bonnes pommes
de Claude Sendron
France/1965/90’/35 mm
Avec Françoise Mayo, Jane Bruno.
Pour hériter de l’immense fortune de son oncle, Frédéric doit divorcer de sa femme avec bien sûr tous les torts contre elle. Il tente en vain la « grève de l’amour » et finit par employer un détective pour l’aider à trouver la faille de sa femme décidément trop gênante. Une idée lui vient : son épouse est une adepte du naturisme…

22 h 00
Les Cousines
de Louis Soulanes
France/1969/90’/35 mm
Avec Nicole Debonne, Danièle Argence.
Traumatisée par un souvenir d’enfance, une jeune fille est restée paralysée. Chargées de s’occuper d’elle, sa soeur et sa cousine la maltraitent et se livrent sous ses yeux aux actes sexuels les plus divers.

http://www.cinematheque.fr/fr/projections/archives/fiche-manifestation/cinema-bis-cinerotica-presente-histoire-secrete-cinema-erotique-francais-2,10229.html


Article sur la première séance et note sur Christophe Bier.

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2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 12:32

 

 

Cinéma Bis à la cinémathèque française

Cinérotica présente :

 



Une histoire du cinéma érotique et pornographique français

Vendredi 10 avril 2009, 20 h

 

Cinéma sexy français, années 50 :
« S’abstenir par discipline chrétienne »


Présenté par Christophe Bier

 

Méchamment indexés par la Centrale catholique du cinéma (qui leur distribuait son infamante cote 5, « s’abstenir par discipline chrétienne ») et généralement interdits aux mineurs (les moins de 16 ans à l’époque), les films « sexy » des années 50 dévoilent encore peu de chairs. Certains genres (polar, exotisme) sont d’excellents prétextes. Elisa par exemple conjugue l’alibi historique (la reconstitution du Second Empire), avec la caution culturelle (un roman naturaliste d’E. de Goncourt) et un genre qui suinte toujours d’érotisme : le mélodrame. Richebé (Jeanson disait « pauvre C… ») s’y connaît en matière d’érotisme canaille (Minuit place Pigalle en 1934, Prisons de femmes en 1939), mais son atout majeur est Dany Carrel, en fille Élisa, passant de la réclusion pénitentiaire aux maisons closes. Déjà exhibée chez Jean Gourguet (Maternité clandestine et La Cage aux souris), sa poitrine généreuse obsède le cinéaste. « Comédienne aussi fine et sensible que sexy, Dany Carrel (...) y apparaît comme une sorte de chaînon manquant entre Françoise Arnoul dont elle a l’intériorité, Nadine Tallier dont elle a le naturel, Claudine Dupuis dont elle reprend l’emploi-type, et les « Italiennes » de Paris, style Gina Lollobrigida ou Silvana Pampanini, auxquelles elle n’a strictement rien à envier côté appas. Cet emploi de fille tantôt facile, tantôt publique (…) lui collera par la suite autant à la peau que le malheur aux basques d’Élisa, dont la destinée toute entière semble circoncise entre deux viols. Emblématiquement, Élisa (…) est l’exact contrepoint d’Et Dieu... créa la femme, tourné la même année, son semi-échec marquant la défaite par KO d’une certaine forme d’érotisme à la papa, tout en trous de serrure, voyeurisme et troussis de jupons, face à la sensualité flamboyante, totalement dépourvue d’artifices, de Bardot et l’univers résolument caliente de Vadim. » (1)


Autre prétexte idéal : le naturisme qui s’immisce par le court métrage. Filles d’Eve fut tourné à l’île du Levant par Michel d’Olivier (producteur de L’Île aux femmes nues) et Jean-Albert Foëx (spécialiste de la prise de vue sous-marine), avec le concours de la Fédération de naturisme. Il fut interdit aux mineurs mais aussi à l’exportation car la censure, remarquant que le scénario était basé sur une garnison de filles nues, estima qu’il y avait une offense à l’armée ! Son chef op’, Louis Félix, a produit et réalisé deux perles d’érotisme moite : Chaleurs d’été (1958) suivi d’un drame de mœurs camarguais, Heures chaudes, sorti au Midi-Minuit et au Scarlett, repères parisiens pour obsédés de la cuisse. Hélas pour eux (et pour nous !), la censure chatouilleuse n’autorisa le film qu’au prix de plusieurs coupes : exit les 7 mètres de nus sous la douche, les 20 m d’une scène équivoque entre deux sœurs, tous les gros plans de nus dans la baignade nocturne, Françoise Deldick appuyant son menton sur le canon d’un fusil, plusieurs dialogues « osés ».


Christophe Bier
cinerotica@free.fr


(1) R. d’Ombasle, in Le Dictionnaire des longs métrages français érotiques et pornographiques en 16 et 35 mm. À paraître en 2010. Pour tous renseignements : cinerotica@free.fr

 

 

20 h
Elisa / La Fille Elisa
Roger Richebé
France/1956/90 min./35 mm
D’après Edmond de Goncourt.
Avec Dany Carrel, Georges Baconnet, Marthe Mercadier, Laurence Badie.
Sous le Second Empire, une jeune femme passe de la réclusion pénitentiaire à la vie dans les maisons closes.


22 h
Naturisme / Filles d’Eve / Les Filles du soleil
Michel d’Olivier
France/1952/23 min./35 mm
Avec Gisèle Pavard, Flore Rousseau, France Titan, Raymond Adout.
Trois jolies filles, Gisèle, Flore et Béatrice, passent leurs vacances chez les naturistes de l’Ile du Levant. Elles y sont reçues par Moustache, le sympathique guide de l’île.

Film restauré par les Archives françaises du film – CNC.


suivi de
Heures chaudes
Louis Félix
France/1959/90 min./35 mm
Avec Liliane Brousse, Françoise Deldick, Pierre Mirat, Pierre Richard.
L’arrivée de deux soeurs provoque des drames conjugaux dans un coin perdu de la Camargue.

 

En partenariat avec Mad Movies.

 

http://www.cinematheque.fr/fr/nosactivites/projections/rendez-vous-cinema/cinemabis/manifestation/V9914-cinema-bis-cinerotica-presente-histoire-cinema-erotique-pornographique-francais.htm


 


Évidemment, j’ignore si les films programmés sont à la hauteur des photographies qui illustrent cette présentation et dont le caractère surréaliste m’a beaucoup frappé. Espérons que l’écart ne sera tout de même pas si grand ; dans le cas contraire, il restera aux spectateurs d’apprécier le charme suranné de cet érotisme à l’ancienne, ce qui est suffisamment original en soi.


Autre originalité, en lisant le programme, je me suis demandé combien d’adaptation des frères Goncourt existe au cinéma. Avant cette Elisa, je n’en connaissais aucune.


Un mot, pour finir, sur le programmateur de cette soirée, Christophe Bier. Il est le maître d’œuvre de cet ambitieux projet Le Dictionnaire des longs métrages français érotiques et pornographiques en 16 et 35 mm. J’espère pouvoir reparler bientôt de cette publication qui sera, à n’en pas douter, un évènement tant dans sa forme que par son contenu inédit. En tous les cas, Bier, qui est l’auteur de Censure-moi : histoire du classement X en France (L’Esprit frappeur, 2000), est un des mieux placés pour mener une telle entreprise, tant son savoir en la matière est grand. Qu’il soit ici remercié pour les photographies et de sa disponibilité.

 
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16 décembre 2008 2 16 /12 /décembre /2008 06:01
  




Celle qui fut incontestablement LA pin-up du XXe siècle vient de nous quitter. Bettie Page a illustré quelques-unes des plus belles pages de l’érotisme populaire américain des années cinquante. J’ai une tendresse particulière pour ses séances de photos SM. 


Hommage en images. 


















































Les images proviennent du site « www.planetbettie.com ». Merci à ces grands collectionneurs.



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