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18 juillet 2009 6 18 /07 /juillet /2009 09:35


Cartes postales anciennes du cabaret : Salle d’intoxication, Caveau des spectres tristes, Caveau des trépassés, lampadaire funéraire, etc.










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13 juillet 2009 1 13 /07 /juillet /2009 13:09

 


Je remercie l’éditeur d’avoir bien voulu me fournir la numérisation des couvertures de ses ouvrages.

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28 avril 2009 2 28 /04 /avril /2009 21:13

 

 

Légende et histoire des loïstes

 

Les Libertins d’Anvers 
Aden, coll. « Opium du peuple », 2009
304 p., 12 x 19,5, 22 €


Georges Eekhoud, né en Belgique au XIXe siècle, est un écrivain qui affirme très tôt son intérêt pour les questions sociales doublé d’un intérêt esthétique pour les déshérités et d’une haine pour la bourgeoisie. Il participe à la fondation de l’Art social avec Emile Verhaeren et des leaders socialistes comme Emile Vandervelde. Il fait scandale en publiant le premier roman en littérature française de Belgique traitant ouvertement de l’homosexualité (Escal-Vigor). Il est surtout l’un des premiers auteurs à oser mélanger thématiques sociales et sexualité. C’est pourquoi il s’intéresse à une hérésie fort répandue dans la région d’Anvers au Moyen Âge : les Loïstes. Plus tard, Raoul Vaneigem s’intéressera à ce mouvement millénariste et le présentera dans son ouvrage La Résistance au christianisme. Eekhoud se passionne pour les Loïstes qui rejettent l’autorité de l’Eglise catholique et s’en prennent avec rage, pour la radicaliser, à la tiédeur de la Réforme comme ils critiquent l’austérité protestante ! Loïet et ses disciples en appellent à l’amour libre et à la défense des pauvres et des opprimés contre l’intolérable arrogance de la richesse. Les Libertins d’Anvers raconte l’histoire de cette hérésie tout en décrivant Anvers à la fin du XVe siècle.

 

Préface de Raoul Vaneigem.


L’Église a régné par la terreur, le quadrillage de l’espace et du temps, l’ignorance systématiquement propagée. Longtemps quelques érudits furent les seuls à mentionner le nom des audacieux qui bravèrent le totalitarisme religieux. Georges Eekhoud compta parmi les premiers à révéler au grand public quelques agitateurs qui, au péril de leur vie, menèrent un combat sans merci contre l’inhumanité catholique et protestante. C’est à lui que je dois la découverte de Tanchelm, des Hommes de l’Intelligence et d’Éloi Pruystinck. L’histoire du christianisme ignore délibérément le mouvement du libre esprit, qui du XIIe au XVIe siècle oppose au puritanisme hypocrite de l’Église et à son mépris de la nature humaine et terrestre la liberté des désirs, de la jouissance amoureuse, de l’affranchissement individuel et de la solidarité – ce que Georges Eekhoud appelle joliment un « anarchisme érotique ».

R. V.

 


http://www.aden.be/index.php
(Sources : Aden & la librairie Quilombo)

 

Je cite la brève biographie que donne Wikipédia de G. Eekhoud – qui propose, de manière générale, et soit dit en passant, de très bons articles sur les écrivains de la fin du XIXe siècle.


Georges Eekhoud, né à Anvers le 27 mars 1854 et mort le 29 mai 1927 à Schaerbeek, est un écrivain belge qui, flamand par la naissance et l’ascendance, reçut, comme Maurice Maeterlinck, Émile Verhaeren ou Georges Rodenbach, une éducation française. Il n’a jamais intimement renié son origine flamande. Il a choisi d’écrire en français parce que la littérature qui s’écrivait dans cette langue, en Belgique, à l’époque, était la littérature prestigieuse. Mais il a écrit, pour des raisons économiques, des romans populaires en flamand sous pseudonyme et il a collaboré à la presse flamande, sous son nom.


De milieu très modeste, orphelin très jeune, il a été élevé dans une famille bourgeoise. C’est ainsi qu’il a commencé ses études à Mechelen (Malines) et les a poursuivies en Suisse, à l’institut Breidenstein. Cette dualité, comme la dualité linguistique, a fortement marqué sa vie et son œuvre. Attentif au mouvement littéraire parisien, Il n’y a pas un accès direct. Contrairement à ce qu’on dit souvent, il n’a rencontré Zola ou Paul Verlaine qu’une seule fois et toujours à Bruxelles, où ceux-ci étaient de passage. Installé à Bruxelles en 1880, Eekhoud devient rédacteur au quotidien L’Étoile belge et rejoint les fondateurs de La Jeune Belgique, revue à laquelle il participe activement.


C’est en 1883 que paraît son premier roman Kees Doorik, Scène de Polder. Son héros est déjà un de ces parias auxquels l’écrivain vouera toute sa sympathie. Dans Kermesses et surtout dans La Nouvelle Carthage, Eekhoud affirme son credo social, un intérêt esthétique pour les déshérités et une haine pour la bourgeoisie. Il reste fidèle à la définition qu’en donne Gustave Flaubert : « J’appelle bourgeoisie tout ce qui est de bas » et invente le concept de « belgeoisie ». Il se souvient aussi des mots de Charles De Coster qui fut son répétiteur à l’École militaire : « Vois le peuple, le peuple partout ! La bourgeoisie est la même partout ». De telles opinions le conduisent à quitter La Jeune Belgique pour rejoindre le groupe du Coq rouge. À la même époque, il se rallie aux idées de l’avocat Edmond Picard, franc-maçon, premier sénateur socialiste et également un antisémite virulent.


Ainsi, il participe en 1892 à la fondation de l’Art social avec Camille Lemonnier, Verhaeren et des leaders socialistes comme Emile Vandervelde. Il réalise également la partie littéraire d’un Annuaire pour la Section d’art de la Maison du Peuple. Il collabore pendant vingt ans au Mercure de France dont il est le correspondant pour la Belgique.


En 1899, il publie son roman Escal-Vigor, faisant scandale en tant que premier roman en littérature française belge à traiter ouvertement l’homosexualité.


En 1900, quelques mois avant le procès intenté à Georges Eekhoud, paraît dans les Annales des sexualités intermédiaires et en particulier de l’homosexualité, la revue dirigée par Magnus Hirschfeld, un long article en allemand intitulé « Georges Eekhoud. Avant-propos ». Il est signé Numa Prætorius. Son objectif est de présenter aux lecteurs l’œuvre de Georges Eekhoud. C’est une curieuse analyse, quasi nouvelle par nouvelle, de ce que les ouvrages de Georges Eekhoud peuvent contenir d’éléments correspondant à ce qu’on appellerait, aujourd’hui, la culture homosexuelle. Le dépouillement est long, minutieux et explicite ; l’article qui fait suite à celui-là dans le même numéro de la revue a pour titre « Un Illustre Uraniste du XVIIe siècle. Jérôme Duquesnoy, sculpteur flamand ». Il est rédigé en français et il est signé par Georges Eekhoud. Cet ensemble est suivi lui-même de deux articles peu connus de Eekhoud, parus dans la revue Akademos et de la traduction en français d’autres articles de Numa Praetorius sur Georges Eekhoud. On trouvera encore un curieux article de Eekhoud paru dans L’Effort Éclectique après le procès d’Escal-Vigor. Loin de revendiquer simplement la totale liberté de l’écrivain, Eekhoud situe Escal-Vigor et le procès auquel il a donné lieu dans une perspective historique et politique. Dans tous les articles réunis ici, Eekhoud parle de l’uranisme tandis que d’autres, avec son approbation, parlent de lui comme du grand écrivain, qui le premier parmi les modernes, a peint des uranistes avec sympathie et sensibilité.


Cependant, voir en Eekhoud un auteur naturaliste manichéen est aussi réducteur que de lui accoler les étiquettes d’écrivain « régionaliste » ou de peintre de l’homosexualité masculine. C’est oublier qu’il est avant tout un esthète aux goûts paradoxaux, un poète lyrique qui excelle dans l’évocation des ports ou des foules :


« À l’horizon, des voiles fuyaient vers la mer, des cheminées de steamers déployaient, sur le gris laiteux et perlé du ciel, de longues banderoles moutonnantes, pareils à des exilés qui agitent leurs mouchoirs, en signe d’adieu, aussi longtemps qu’ils sont en vue des rives aimées. Des mouettes éparpillaient des vols d’ailes blanches sur la nappe verdâtre et blonde, aux dégradations si douces et si subtiles qu’elles désoleront éternellement les marinistes. » (La Nouvelle Carthage)


 

 Georges Eekhoud par Félix Vallotton (Le Livre des masques de Remy de Gourmont)


 

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24 avril 2009 5 24 /04 /avril /2009 19:32


 

Félix Fénéon lors des audiences du « procès des Trente »


Accusé de terrorisme, suite à un attentat dans un restaurant parisien, le grand critique d’art, F. F. est jugé avec une vingtaine d’autres prévenus : la fine fleur du mouvement anarchiste français.

Pour Maxime. 



« Le Président Dayras. – Votre concierge affirme que vous receviez des gens de mauvaise mine.

Félix Fénéon. – Je ne reçois guère que des écrivains et des peintres.

Pr. – L’anarchiste Matha, lorsqu’il est venu à Paris, est descendu chez vous.

F. – Peut-être manquait-il d’argent.

Pr. – À l’instruction, vous avez refusé de donner des renseignements sur Matha et sur Ortiz.

F. – Je ne me souciais pas de rien dire qui pût les compromettre. J’agirais de même à votre égard, monsieur le Président, si le cas se présentait.


Fénéon parle sans gestes, d’une voix brève et courtoise. À chaque réponse, on voit se dresser son pinceau de barbe.


Pr. – On a trouvé dans votre bureau des détonateurs, d’où venaient-ils ?

F. – Mon père les avait ramassés dans la rue.

Pr. – Comment expliquez-vous qu’on trouve des détonateurs dans la rue ?

F. – Le juge d’instruction m’a demandé pourquoi je ne les avais pas jetés par la fenêtre au lieu de les emporter au ministère. Vous voyez qu’on peut trouver des détonateurs dans la rue.

Pr. – Votre père n’aurait pas gardé ces objets. Il était employé à la Banque de France et l’on ne voit pas ce qu’il pouvait en faire.

F. – Je ne pense pas en effet qu’il dût s’en servir, pas plus que son fils, qui était employé au ministère de la guerre.


Pas la moindre trace d’insolence, mais plutôt de la timidité dans le ton de Fénéon. Il semble qu’il hésite à chaque fois, comme s’il cherchait d’abord la réponse la plus modeste et la plus juste.


Pr. – Voici un flacon que l’on a trouvé dans votre bureau. Le reconnaissez-vous ?

F. – C’est un flacon semblable, en effet.

Pr. – Emile Henry, dans sa prison, a reconnu ce flacon pour lui avoir appartenu.

F. – Si l’on avait présenté à Emile Henry un tonneau de mercure, il l’aurait aussitôt reconnu. Il n’était pas exempt d’une certaine forfanterie.


Au cours de son procès, Emile Henry s’était chargé de plus d’un crime que la police lui contestait.


Pr. – Vous avez dit que vous croyiez que les détonateurs n’étaient pas des engins explosifs. Or, M. Girard a fait des expériences qui établissent qu’ils sont dangereux.

F. – Cela prouve que je me trompais.

Pr. – Vous savez que le mercure sert à confectionner un dangereux explosif, la fulminate de mercure ?

F. – Il sert aussi à confectionner des baromètres. »


Jean Paulhan
« F. F. ou le Critique » in Œuvres de Félix Fénéon.


 

Sources


J’ai trouvé cet extrait du texte de Paulhan sur le site, que je vois très souvent cité et que je n’ai pas encore pris le temps de visiter, « La cave du Dr Orlof ».
http://drorlof.blogspot.com/2006/01/fnon-au-procs-des-trente.html


Cette édition des Œuvres de Fénéon (1948) est épuisée, ainsi que la suivante, publiée en Suisse en 1970.


F. F. ou le Critique a été repris en volume aux éditions Claire Paulhan. En voici la présentation :


« Il est un homme qui préfère, en 1883, Rimbaud à tous les poètes de son temps ; défend dès 1884 Verlaine et Huysmans, Charles Cros et Moréas, Marcel Schwob et Jarry, Laforgue, et par-dessus tous Mallarmé. Découvre un peu plus tard Seurat, Gauguin, Cézanne et Van Gogh. Appelle à La Revue blanche, qu’il dirige de 1895 à 1903 – oui, de 1895 à 1903 –, André Gide et Marcel Proust, Apollinaire et Claudel, Jules Renard et Péguy, Bonnard, Vuillard, Debussy, Roussel, Matisse. Comme à La Sirène, en 1919, Crommelynck, Joyce, Synge et Max Jacob. L’homme heureux ! Il est à la rencontre de deux siècles. Il sait retenir, de l’ancien, Nerval et Lautréamont, Charles Cros et Rimbaud. Il introduit au nouveau Gide, Proust, Claudel, Valéry, qui apparaissent. Nous n’avons peut-être eu en cent ans qu’un critique, et c’est Félix Fénéon. Cela fait une étrange gloire, hors des enquêtes et des anthologies, hors des académies et des journaux, hors de la vie, comme on dit, littéraire. Cela fait une gloire mystérieuse qu’il faudrait serrer de plus près, qu’il faudrait comprendre. »


Il s’agit là d’une nouvelle édition de F. F. ou le Critique, avec des notes sur les variantes d’un texte de Jean Paulhan, publié en 1943 par Confluences, en 1945 et 1948 par Gallimard, en 1969 par Claude Tchou, pour Le Cercle du Livre précieux. Suivent un dossier de fac-similés, montrant des pages d’un des manuscrits de F. F. ou le Critique et des fragments non retenus par Jean Paulhan, ainsi qu’un dossier de réception critique, comprenant des textes de Maurice Blanchot (« Le Mystère de la critique »), Alexandre Astruc (« F. F. ou de la Vocation »), André Berne-Joffroy (« F. F. »), André Billy (« Fénéon, Paulhan ou la Critique »), Raymond Guérin (« Jean Paulhan ou d’Une nouvelle incarnation des Lettres »), Maurice Nadeau (« Les œuvres de Félix Fénéon ») & André Wurmser (« Félix Fénéon, homme d’hier »).


Texte établi et introduit par Claire Paulhan. Dossier de fac-similés. Dossier critique. Reproduction de deux portraits de Félix Fénéon. Nouvelle édition, d’après le manuscrit original, en mars 1998.
http://www.clairepaulhan.com/auteurs/jean_paulhan2.html 



Je signale un petit livre très précieux, publié par Du Lérot et Histoires littéraires, que je croyais épuisé, mais que son éditeur à l’air de proposer à la vente. Le volume est constitué des coupures de presse du procès, l’édition est établie par Maurice Imbert : « Le procès des Trente » vu à travers la presse de l’époque telle qu’elle a été conservée par Mme Fénéon mère, et annotée par Félix Fénéon à l’issue de son procès.
http://www.editionsdulerot.fr/index.php?ID=1010065&detailObjID=1011117&detailResults=1011684&dataType=actu


J’indique aussi, toujours chez Du Lérot, l’un des meilleurs éditeurs de la littérature de la fin du XIXe siècle, les volumes suivants :


La Correspondance de Stéphane Mallarmé et Félix Fénéon

La Correspondance de Félix et Fanny Fénéon avec Maximilien Luce

Fénéon, Lettres à Francis Vielé-Griffin (1890-1913)

Fénéon, Petit supplément aux « Œuvres plus-que-complètes », volume 1*

Fénéon, Petit supplément aux « Œuvres plus-que-complètes », volume 2*


* Ces volumes se réfèrent à l’édition des Œuvres plus que complètes de F. F. établie par Joan U. Halperin (Genève, Droz, 1970), par ailleurs LA biographe de Fénéon.

 

Fénéon ayant posé pour les plus grands peintres de son temps, je tâcherai d’apporter un peu plus d’illustrations, une prochaine fois.

 

 

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19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 13:30

 

Daniel Grojnowski

La Muse parodique

 

Éditions José Corti, 2009, 384 p.
ISBN : 978-2-7143-0942-6
22 €


Présentation de l’éditeur


À l’enseigne de la parodie, sont ici réunis des recueils publiés à la fin du XIXe siècle, Le Parnassiculet contemporain, Dixains réalistes, Les Déliquescences d’Adoré Floupette, La Légende des sexes. Leur ont été joints des poèmes de l’Album zutique et ceux qui ont paru dans Le Décadent sous la signature de Mitrophane Crapoussin.


Aux noms d’Alphonse Daudet, Paul Verlaine, Arthur Rimbaud, Charles Cros ou Germain Nouveau, sont associés ceux de Paul Arène, Edmond Haraucourt, Laurent Tailhade. La plupart d’entre eux ont collaboré à des oeuvres collectives, tous ont fait entendre leurs contre-chants, à un moment où triomphaient le Parnasse, le Symbolisme, la Décadence.


Les poèmes qu’assemble La Muse parodique peuvent être jugés novateurs ou franchement réactionnaires. Ils partagent le même rejet d’un « bien » acquis, d’une parole poétique unanimement reconnue qu’il suffirait de perpétuer. Ils valent pour leur refus de figer cette parole, de la consacrer, pour la dissidence qui les mobilise. Et il leur revient d’avoir réconcilié, une fois pour toutes, poésie et drôlerie.


Je reviendrai prochainement sur ce livre (pas sur l’édition critique, dont je ne peux pas parler, mais sur les textes originaux), ainsi que sur son auteur pour le travail duquel j’ai beaucoup de respect. Je signale que Daniel Grojnowski était présent aux colloques genevois sur les Arts incohérents, évoqués vendredi dernier.

  

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18 avril 2009 6 18 /04 /avril /2009 19:54


...et des chats


Pour H. D.

 


 

Félix Vallotton, La Paresse, gravure sur bois, 1896. 

 

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17 avril 2009 5 17 /04 /avril /2009 13:13


Entre 1882 et 1893, les membres des arts incohérents organisèrent des évènements extravagants. Leurs expositions rassemblaient artistes et néophytes sous la bannière de la provocation humoristique et présentaient des monochromes, des sculptures de fromage ou des peintures sur animal vivant. La profusion, la variété et l’originalité de leurs créations leur donnent une place de choix dans la chronique des artistes vraiment novateurs au point qu’étudier aujourd’hui tout ce que les incohérents ont inventé il y a un siècle crée un sentiment de vertige : combien de gestes, de provocations, d’attitudes forgées dans leur mouvance ne sont-ils pas devenus, plusieurs décennies après l’apparition de ce qui s’apparente à un vaste éclat de rire, monnaie courante dans l’art ?

 

 

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17 avril 2009 5 17 /04 /avril /2009 12:32

 

 


Avec les Arts incohérents, il n’est pas exclu que nous tenions le groupe qui incarne le mieux le passage entre les modernités de la fin du XIXe siècle et les avant-gardes du début du XXe siècle, Dada en tête. Dans les études d’histoire de l’art, une partie des dix-neuvièmistes en sont convaincus, alors que les vingtiémistes font mine de n’en n’avoir jamais entendu parler, comme en témoigne l’exposition Dada au centre Georges-Pompidou qui les a superbement ignorés (et ce n’était pas là le plus grave). 


Avec quelques jours de décalage, pour la seconde, et près de deux mois pour la première, mais sept mois d’avance sur la dernière, je vous donne le programme des journées d’études consacrées aux Arts incohérents à Genève. La liste des intervenants mêle les principaux chercheurs en ce domaine (Catherine Charpin, Daniel Grojnowski, Denys Riout, Bertrand Tillier) avec des artistes que l’on peut qualifier de continuateurs de la geste incohérente (Arnaud Labelle-Rojoux, Jacques Lizène, Frédéric Roux de Présence Panchounette).


Il faudra surveiller attentivement le programme de la dernière journée, le samedi 7 novembre 2009 (de 10 h à 18 h à l’Université de Genève), et surtout, la publication des actes d’un colloque qui ne manquera pas de faire date.



Je signale le site entièrement dédié aux Arts incohérents et dirigé par Catherine Charpin, intervenante à ces journées et principale propagatrice de l’incohérence.
http://www.artsincoherents.info/


Je suggère enfin une visite du site « Caricatures et caricature », qui donne une large place aux auteurs du XIXe siècle (le Grand Siècle de la caricature).
http://www.caricaturesetcaricature.com

 

 

Les arts incohérents
Trois journées d’étude et de rencontres


25 février, 1er avril et 7 novembre 2009, Genève
Mamco, Haute école d’art et de design (Genève), Université de Genève.


L’ensemble des informations est disponible dans ces deux dossiers en fichier Pdf.
http://head.hesge.ch/IMG/pdf/Les_Arts_Incoherents_2nde_journee_2.pdf
http://photomaniak.com/upload/out.php/i568130_communiqueartsincoherents.pdf

 

 

 

 

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