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3 février 2011 4 03 /02 /février /2011 00:53

 

 

 

FF-Coppola-Winery.JPG

 

« Vous devez vous rappeler que ça ne fait que quelques centaines dannées que les artistes travaillent avec de largent. Les artistes nont jamais eu dargent. Les artistes avaient un patron, soit le chef de lÉtat, le duc de Weimar ou encore lÉglise et le pape. Ou alors, les artistes avaient un autre emploi. Jai un autre emploi. Je fais des films. Personne ne me dit quoi faire. Mais je fais de largent dans lindustrie du vin. »

« Lidée que Metallica ou nimporte quel chanteur de rocknroll puisse devenir riche ne devrait pas nécessairement se produire à nouveau. Parce que nous entrons dans un nouvel âge, lart sera peut-être gratuit. Peut-être que les étudiants ont raison. Ils devraient être en mesure de télécharger de la musique et des films. Je vais sans doute être fusillé pour avoir dit cela. Mais qui a dit que lart devait coûter de largent ? Et surtout, qui a dit que les artistes devaient faire de largent ? »

Ça vient de Numerama.

La photo du haut a été prise ici. Celle d’en-dessous est signée Annie Leibovitz et montre le père et sa fille, Sofia. 


FF---Sofia-Coppola_Annie-Leibovitz.jpg

 

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18 mars 2010 4 18 /03 /mars /2010 09:31

 

Home_taping_is_killing_music.png


Nous sommes au siècle dernier, dans les années quatre-vingt, un grand danger guette l’industrie musicale : la cassette audio. Cette petite bande magnétique vierge qui autorise la copie des disques va, à coup sûr, entraîner la fin de la musique. Et en plus, c’est illégal.
Cela ne vous rappelle rien ? Je vous invite à lire l’article et regarder un clip amusant sur Numerama.

 

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8 mai 2009 5 08 /05 /mai /2009 04:42

 

Le musicien Nehoryn :

L’activité musicale sur Internet
via la licence Creative Commons


 

Je ne connais pas du tout la musique de Nehoryn ; mais, j’ai trouvé l’exposé de sa méthode de travail et ses réflexions sur HADOPI très pertinentes et éclairantes. C’est aussi un réquisitoire contre le monopole de l’industrie du disque.

  

 


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Sundown Evenings : Le Nouvel EP de Nehoryn
Monday, 27 April 2009

 

Le nouveau Maxi (ou EP) de Nehoryn est déjà disponible sur les réseaux P2P et Internet depuis quelques jours.


Sundown Evenings by Nehoryn


Cette réalisation de 7 titres oscille entre plusieurs courants artistiques : baroque, trip-hop ou encore bigbeat. Cette actualité musicale en parallèle avec l’actualité politique française justifiaient bien un article en français.


À l’instar des précédents albums de Nehoryn, Sundown Evenings est distribué sous licence Creative Commons (CC). Avec la généralisation de l’accès à Internet et l’arrivée de nombreux newbies, ces licences alternatives trouveront, c’est à n’en pas douter, un écho favorable auprès du grand public. En ces temps sombres et hadopiesques, les artistes ont tout intérêt à en informer les internautes.


Contrairement aux idées reçues, une musique sous Creative Commons n’est pas une musique libre de droits. L’auteur reste en possession de tous ses droits (ce qui signifie qu’il n’est pas sociétaire de la SACEM) et grâce à cela il peut distribuer gratuitement ses musiques. C’est une garantie absolue pour les internautes qui peuvent télécharger de la musique légalement et en toute quiétude.


La diffusion et l’exploitation de l’oeuvre sont encadrées par des clauses précises ; pour Nehoryn, la licence CC BY-NC-ND. Cette licence stipule que l’exploitation de l’œuvre, dans un cadre commercial ou même son adaptation, ne sont pas autorisées sans le consentement de l’auteur. Cela lui permet surtout de pouvoir négocier financièrement la diffusion de sa musique dans ce type de situations et de faire du business.


La licence Creative Commons est aussi un système économique alternatif qui jette les bases d’un univers musical, à la fois respectueux des droits du créateur et du public. De nombreux artistes l’ont adoptée tout comme Nine Inch Nails (pour ne citer qu’eux) avec son leader Trent Reznor, ancien producteur de Marilyn Manson. En offrant leur album Ghost I-IV sous la licence CC BY-NC-SA, ils sont devenus le groupe qui a vendu le plus d’albums sur le site Amazon en 2008.


Derrière ces licences, une immense richesse culturelle et artistique, refoulée depuis des années par les grandes industries du disque, éclate au grand jour. Nous sommes là au coeur de la contre-culture. Nous avons pour beaucoup abandonné nos TV et nos radios insipides et pris la mesure de l’art officiel que les grands médias nous injectent à longueur de journée. Des créations formatées, normatives, marketées, pour être vendues au plus grand nombre et… à nos grands-parents !


Nous sommes où l’action se déroule réellement, dans le futur, déjà.


Rien de nouveau, le blues est la musique de résistance que portaient dans leurs cœurs les esclaves des États-Unis, bien avant d’être la proie des maisons de disques. Le rock est né dans les garages les plus miteux, le rap vient de la rue et la techno a donné naissance aux raves psychédéliques de la fin des années 80, pour finir, 10 ans plus tard, lavée de tout contenu déjanté, dans des boîtes de nuit branchées. Plus besoin d’attendre qu’un artiste se fasse exploiter par une maison de disques pour goûter à sa création, voilà la véritable révolution.


Hack My Music !


Un artiste français qui fait de l’industriel, du trip-Hop ou encore du bigbeat ne sera jamais signé dans ce pays qui préfère de loin la variété traditionnelle. Il était logique qu’il se réfugie et trouve sa place au sein de la cyber-culture. Ce qu’on essaie d’interdire ou d’ignorer ici finira par réapparaître là, ce qu’on essaie d’étouffer maintenant, hurlera des années plus tard. L’industrie du disque a usé de son monopole pendant des décennies. Avec Internet, elle a reçu un juste retour de bâton. Ce qu’elle craignait n’était pas le piratage, mais la concurrence, l’émergence d’un nouveau système de diffusion, la perte du monopole et du contrôle. En effet, un artiste ne touche presque rien sur la vente de ses albums et risque à tout moment de tomber dans l’anonymat. Alors pourquoi se refuser une diffusion massive sur les réseaux, qui assurera la promotion de ses concerts, sa principale source de revenu ?


La seule solution qu’ont trouvé les lobbyistes de l’industrie du divertissement, c’est de faire pression sur le gouvernement pour qu’il adopte des lois liberticides, soutenues, entre autre, par une poignée de chanteurs vivant encore des revenus de la SACEM. Nous pensons à Dadvsi d’abord puis à la loi Création et Internet dite HADOPI. Cette loi « régulera » l’Internet et autorisera des sociétés privées et des ayant droits à contrôler l’activité des internautes, pour ensuite pouvoir couper leur connection sans passer par la voie juridique ! Menacer des individus qui téléchargent une musique, qui a été payée 10 fois avec les taxes des CD-ROM vierges/disques durs est non seulement grotesque, mais, inquiéter des réseaux libres dans lesquels circulent des œuvres légales, est tout simplement scandaleux.


Alors qu’au Royaume-Uni, plus de 700 artistes se sont regroupés pour faire pression contre ce genre de loi, avec le soutien de Radiohead, Robbie Williams, Blur, Peter Gabriel, les Pinks Floyd, Craig David, (etc.), en France nous avons 52 artistes prêts à cracher sur leurs confrères et leurs fans à savoir :

Etienne Daho, Christophe Maé, Kery James, Sinik, Francis Cabrel, Patrick Bruel, Jean-Jacques Goldman, Jenifer, Stanislas, Raphaël, M Pokora, Keren Ann, Thomas Dutronc, Eddy Mitchell, Isabelle Boulay, Maxime Le Forestier, Martin Solveig, Marc Lavoine, Calogero, Gérard Darmon, Pascal Obispo, Jacob Devarrieux, Elie Seimoun, Alain Bashung, Bernard Lavilliers, Rachid Taha, Bob Sinclar, Psy4delarime, Abd Al Malik, Anis, André Manoukian, Charles Aznavour, Alain Souchon, Mademoiselle K, Soprano, Arthur H, BB Brunes, Liane Foly, Emmanuelle Seigner, Ridan, Renan Luce, Zita Swoon, Johnny Hallyday, Empyr, Kenza Farah, Shine, Camaro, Diam's, Renaud, Romane Cerda, Cali et la Grande Sophie.


No Comment.


Nous avons cessé de gober l’information, nous réagissons via nos sites ou nos blogs et cela finit par se répercuter sur la presse. Il en est de même pour la musique, avec des auditeurs non plus passifs mais actifs. Ils peuvent maintenant réagir à travers leurs blogs, les critiques d’albums et les sites spécialisés ce qui était encore impossible jusqu’à la fin des années 90. Ils sont devenus de véritables acteurs dans le processus de la création. Le lecteur CD a laissé place au lecteur Mp3, le format CD était figé, le Mp3 permet de faire sa playlist, son album, son univers.


Le Format EP (Extended Play) est une bonne manière de s’adapter à cette révolution culturelle. Conçu précisément pour être podcasté et playlisté, il offre beaucoup d’avantages sur les réseaux car ses archives sont légères et les données circulent beaucoup plus facilement. Il peut être copié plus rapidement si un serveur devait être confisqué…

 

Cyberfire Inside by Nehoryn


C’est pourquoi Nehoryn sortira prochainement le nouvel EP Cyberfire Inside et vous invite dès maintenant à télécharger librement ou à acheter sur le site officiel son petit dernier Sundown Evenings.


Bonne écoute à tous et à toutes !

Kenji K.




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6 mai 2009 3 06 /05 /mai /2009 18:46



Comme pour soutenir le président au plus bas dans les sondages, des artistes font leur coming out sarkozystes et assument – enfin – leur vraie nature : celle de bons crétins de droite, après avoir été longtemps des crétins de gauche.

 


« Hadopi : artistes et PS ne chantent plus à l’unisson »
Par Édoaurd Launet
Libération du 6 mai 2009


Question à 29,90 euros (le prix d’un abonnement mensuel à l’ADSL) : être de gauche aujourd’hui, est-ce défendre bec et ongles le droit d’auteur, en réaffirmant que la technique ne doit pas dicter les principes, ou bien est-ce embrasser les horizons ouverts par la technique, quitte à repenser de fond en comble les modèles économiques qui font vivre les artistes ? Le débat vient de se durcir avec une lettre ouverte à la première secrétaire du PS, Martine Aubry, signée par cinq artistes majeurs affichant une sensibilité de gauche : Juliette Gréco, Maxime Le Forestier, Pierre Arditi, Michel Piccoli et Bernard Murat. Pour eux, le PS ne serait tout simplement plus de gauche du fait de sa position sur la loi Création et Internet.


« En faisant échec au vote de cette loi à l’Assemblée [le 9 avril, ndlr], écrivent les signataires, vous nous avez adressé un message de rupture ». Du temps de Mitterrand, « en ne les abandonnant pas à la seule loi du marché, la gauche avait sauvé les artistes dans notre pays ». « En vous opposant, à l’occasion de la loi Création et Internet, à ce que des règles s’imposent aux opérateurs de télécommunications (comme vous les avez imposées naguère aux opérateurs de télévision et de radio) pour qu’ils cessent de piller la création, vous venez de tourner le dos de manière fracassante » dénoncent Piccoli, Gréco and co.


« Paradoxe ». Lundi, Jack Lang, seul député socialiste qui votera en faveur de la « loi Hadopi » (le petit nom du texte), disait à peu près la même chose : « Le paradoxe que nous vivons en ce moment, étrange, bizarre » est que « d’un côté un président libéral propose une loi de protection des droits des auteurs et des artistes, de l’autre, mon parti, le Parti socialiste, ennemi de l’ultralibéralisme économique, ami supposé des créateurs, s’oppose à un tel texte et veut laisser libre cours, si je comprends bien, au piratage et au pillage ». Initialement prévu hier, le vote final sur le texte a été repoussé au 12 mai.


Le PS bafouant le droit d’auteur, complice des opérateurs de télécoms, allié objectif des pirates ? Tout le monde ne le voit pas ainsi. Le mois dernier (Libération du 7 avril), une autre lettre ouverte, signée elle par des acteurs et cinéastes (Chantal Ackerman, Catherine Deneuve, Jeanne Balibar, Chiara Mastroianni, Christophe Honoré, Louis Garrel et une trentaine d’autres), estimait au contraire que la loi en question, « démagogique, bêtement ignorante des nouveaux procédés de téléchargement et purement répressive », ne faisait qu’instaurer «un mécanisme de sanctions à la constitutionnalité douteuse et au fonctionnement fumeux». Les signataires affirmaient : « Il est temps d’accepter et de nous adapter à ce “nouveau monde” où l’accès à la culture perd son caractère discriminatoire et cesser de vouloir en faire une société virtuelle de surveillance où tout un chacun se sentirait traqué. » Et ces artistes de proposer : « Que ce soit par un système de licence globale ou par le développement d’une plate-forme unifiée de téléchargement des œuvres à des prix accessibles et sans DRM [système de verrous numériques, ndlr], il faut dès aujourd’hui des réponses positives à ce nouveau défi. »


« Nostalgie ». Et si le clivage était générationnel avant d’être politique ? Les « anti-hadopi » soulignent peu élégamment que la moyenne d’âge des signataires de la lettre pro-hadopi (Gréco and co) est de 72 ans. Hier ces derniers ont reçu de Martine Aubry une invitation à venir discuter, ainsi détaillée par le porte-parole Benoît Hamon : « Nous leur disons : parlons-en », même si « il ne faut pas avoir la nostalgie par rapport au monde des années 1980 », prévient l’eurodéputé. «Essayons, en fonction des révolutions technologiques, de penser de nouveaux modèles de développement économique ».


D’autant que le projet Hadopi se traduirait par « la mise en place d’un système d’écoutes et de surveillance généralisée comme on n’en a jamais connu », souligne Hamon qui défend la proposition du PS d’une « contribution créative », forme évoluée de licence globale. Enfin, pour Jean-Marc Ayrault, président du groupe PS à l’Assemblée, le projet de loi apporte une « fausse réponse à un vrai problème, une réponse totalement inefficace pour résoudre le problème du financement de la création culturelle ».




« Europe : Nej ! No ! Nem ! Nie ! Et non à Hadopi »
par Astrid Girardeau
Écrans un site de Libération le 6 mai 2009



Comme nous venons de l’indiquer, alors qu’on le croyait enterré, l’amendement 138 (dit « anti-Hadopi ») vient d’être très largement voté, à 404 voix pour, 57 contre, et 171 abstentions, par le Parlement européen.


« C’est un jour historique pour la démocratie, nous a indiqué l’euro-député Guy Bono, co-auteur de l’amendement 138. Le Parlement a montré qu’il pouvait faire valoir ses droits, et que ce n’était pas seulement de la diplomatie de couloir. »


Ce midi, alors que les votes du texte original et le texte de compromis étaient inversés, les Socialistes se sont joints aux Verts et aux Libéraux pour voter favorablement l’amendement 138. Une décision de dernière minute impliquant que si l’amendement 138 était adopté, le texte de compromis, proposé par le rapporteur, Catherine Trautmann, ne serait pas présenté au vote, et que tout le paquet télécom devrait faire l’objet d’une troisième lecture. Une éventualité que Catherine Trautmann tente depuis des semaines d’éviter. Aussi, elle a demandé à la présidente de séance, Diane Wallis, que, malgré l’inversion, le vote de compromis soit voté. Ce que la présidente a refusé. Seul le Parti populaire européen (PPE) s’est largement abstenu.


« Les eurodéputés — à l’exception notable des membre de l’UMP — ont ainsi réaffirmé leur attachement à la défense des droits des internautes, poursuit Guy Bono dans un communiqué. Contrairement à ce que semble penser l’UMP et sa ministre de la Culture, l’avis du Parlement européen ne vaut pas rien ! » Il poursuit : « C’est une nouvelle claque pour Sarkozy et le gouvernement français ! Le Parlement a dit non à Sarkozy autant sur le fond que sur la forme ! Les eurodéputés ont dit non à la riposte graduée et non aux pressions inadmissibles exercée par la France sur le premier organe démocratique du continent européen ! »


De son côté, dans un communiqué, Daniel Cohn-Bendit, co-président du Groupe des Verts/ALE et co-auteur de l’amendement 138, s’est félicité de cette « belle victoire » qui, selon lui, « à 5 semaines des élections européennes, redonnera confiance aux citoyens européens qui hésitent à se rendre aux urnes. » Pour les Verts, la balle est maintenant entre les mains du Conseil « qui peut encore, avant de décider d’entamer une procédure de conciliation, choisir d’accepter l’ensemble des amendements du Parlement européen et permettre que le “Paquet télécom” entre en vigueur dans les plus plus brefs délais ». C’est aussi « une défaite pour Nicolas Sarkozy qui ne peut désormais plus ignorer cette position très majoritaire du Parlement européen à l’occasion du débat à l’assemblée nationale sur la loi Hadopi. »


La portée symbolique de ce vote est en effet très forte. C’est un message clair de l’Europe contre le projet de loi Création et Internet, et son autorité administrative, l’Hadopi que le gouvernement français peut difficilement ignorer. Comme il l’a fait jusqu’ici, tout en manœuvrant contre. On risque de le savoir très vite, alors que les débats à l’Assemblée nationale du projet de loi Création et Internet reprennent cet après-midi à 16 heures.

 


Sources :
http://www.liberation.fr/culture/0101565682-hadopi-artistes-et-ps-ne-chantent-plus-a-l-unisson
http://www.ecrans.fr/Europe-Nej-No-Nem-Nie-Et-non-a,7124.html




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28 avril 2009 2 28 /04 /avril /2009 07:18


Eric Rochant a posté ce commentaire sur le site suivant,
http://seriestv.blog.lemonde.fr/2009/04/09/sondage-hadopi-rejetee-et-maintenant/

 

Bonjour,

une petite contribution sur le sujet. La loi Hadopi est une des lois les plus crétines qui soit. Elle est tellement mal ficelée, tellement injuste, tellement à contre courant qu’elle ajoute du mal au mal. Une véritable usine à gaz, probablement obsolète et en tant les cas scandaleuse. c’est un auteur-réalisateur - de série depuis peu - qui vous parle. La licence globale est évidemment une solution plus raisonnable et plus juste. J’ai téléchargé des séries américaines qu’on ne trouve pas en France. j’ai téléchargé des séries américaines qu’on trouve en France pour les voir plus rapidement. j’ai acheté les DVD quelques temps après car il y a une valeur ajoutée dans les DVD. Mais si la loi passait telle quelle, validant toutes les modalités injustes qui y sont logée (preuve de l’innocence à fournir, achat obligatoire d’un logiciel mouchard, sanction collective) Je téléchargerai à outrance, je contournerai la loi par tous les moyens techniques possibles qui vont et ont déjà fleuri sur le toile. Sans aucune honte et aucun remords. Les “artistes” sont un alibi dans cette histoire. En tant qu’”artiste” je ne me sens pas concerné mais au contraire insulté par cette loi.

 

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28 avril 2009 2 28 /04 /avril /2009 06:53


Nous, le peuple de la science-fiction, auteurs, traducteurs, illustrateurs, critiques et chroniqueurs, essayistes, libraires, blogueurs, éditeurs et directeurs de collection, tenons à exprimer par ce texte notre opposition à la loi Création et Internet.


C’est un truisme de dire que la science-fiction se préoccupe de l’avenir et que nombre de ses acteurs ont dénoncé les dérives possibles, voire probables, des sociétés industrielles et technologiques ; le nom de George Orwell vient spontanément aux lèvres, mais aussi ceux de John Brunner, Norman Spinrad, Michel Jeury, J.-G. Ballard, Frederik Pohl & Cyril M. Kornbluth, et bien d’autres encore.


La science-fiction sait déceler les germes de ces dérives dans le présent, car c’est bien du présent que rayonnent les avenirs possibles, et c’est au présent que se décide chaque jour le monde de demain.


La méfiance face aux nouveaux développements technologiques et aux changements sociaux qui en résultent, la peur de l’avenir et le désir de contrôle d’une société obnubilée par un discours sécuritaire… tout cela a déjà été abordé par la science-fiction, et s’il est une chose dont elle a permis de prendre conscience, c’est que les technosciences et leurs développements sont la principale cause de changement dans nos sociétés modernes. De ces changements en cours ou en germe, nul ne peut prévoir les retombées mais on sait aussi qu’élever des barrières ou des murs n’amène qu’à les voir tomber un jour, de manière plus ou moins brutale. Aussi, plutôt qu’interdire, la sagesse, mais aussi le réalisme, devrait inciter à laisser libre cours à la liberté d’innover et de créer. Le futur qu’il nous faut inventer chaque jour ne doit pas être basé sur la peur, mais sur le partage et le respect.


La loi Création et Internet, rejetée le 9 avril dernier à l’Assemblée nationale, doit être de nouveau soumise à la fin du mois à la représentation nationale.


Cette loi, dont on nous affirme qu’elle défendra les droits des artistes et le droit d’auteur en général, nous apparaît surtout comme un cheval de Troie employé pour tenter d’établir un contrôle d’Internet, constituant par là même une menace pour la liberté d’expression dans notre pays.


Les artistes, les créateurs, tous ces acteurs de la culture sans qui ce mot serait vide de sens, se retrouvent instrumentalisés au profit d’une loi qui, rappelons-le, contient des mesures telles que le filtrage du Net, l’installation de mouchards sur les ordinateurs des particuliers, la suspension de l’abonnement à Internet sans intervention d’un juge et sur la base de relevés d’IP (dont le manque de fiabilité a depuis longtemps été démontré) effectués par des sociétés privées et l’extension de mesures prévues à l’origine pour les services de police luttant contre le terrorisme à l’échange non autorisé de fichiers entre particuliers.


Profondément attachés au droit d’auteur, qui représente l’unique ou la principale source de revenus pour nombre des travailleurs intellectuels précaires que nous comptons dans nos rangs, nous nous élevons contre ceux qui le brandissent à tout bout de champ pour justifier des mesures de toute façon techniquement inapplicables, certainement dangereuses, dont le potentiel d’atteinte aux libertés n’est que trop évident aux yeux de ceux qui, comme nous, pratiquent quotidiennement dans le cadre de leur travail l’expérience de pensée scientifique, politique et sociale qui est au cœur de la science-fiction.


Également conscients de l’intérêt et de la valeur des communautés créatives, nous nous élevons aussi contre les dangers que cette loi fait peser sur le monde de la culture diffusée et partagée sous licence libre, qui constitue une richesse accessible à tous.


Internet n’est pas le chaos, mais une œuvre collective, où aucun acteur ne peut exiger une position privilégiée, et c’est une aberration de légiférer sur des pratiques nées de la technologie du XXIe siècle en se basant sur des schémas issus du XIXe siècle, songez-y.


Car l’avenir est notre métier.

 

 

Joseph Altairac, essayiste

Jean-Pierre Andrevon, auteur, critique, essayiste

Andoryss, scénariste (BD)

Ayerdhal, auteur

Stéphane Beauverger, auteur

Ugo Bellagamba, auteur, essayiste

Jean-Luc Blary, éditeur

Pierre Bordage, auteur, scénariste

Michel Borderie, illustrateur

Charlotte Bousquet, auteur

Georges Bormand, auteur, critique

David Calvo, auteur

Philippe Caza, illustrateur, scénariste

Lucie Chenu, auteur, anthologiste, directrice de collection

Hélène Collon, traductrice

Thomas Day, auteur, directeur de collection

Jeanne A. Debats, auteur

Nicolas Delsaux, critique

Irène Delse, auteur

Sylvie Denis, auteur, traductrice, anthologiste, essayiste, critique

Sara Doke, auteur, traductrice, essayiste

René-Marc Dolhen, critique

Jean-Claude Dunyach, auteur, anthologiste

Claude Ecken, auteur, critique, essayiste, scénariste (BD)

Hélne Fairmach, auteur

Jean-Pierre Fontana, auteur

Gilles Francescano, illustrateur

Alexandre Garcia, auteur, traducteur, critique

Didier Gazoufer, auteur

Thomas Geha, auteur, libraire

Laurent Genefort, auteur, essayiste, directeur de collection

Laurent Gidon, auteur

Olivier Girard, éditeur, rédacteur en chef

Karine Gobled, blogueuse

Julien Guerry, libraire

Vladimir Harkonnen, baron

Jean-Christophe Hoël, illustrateur

Aurélien Knockaert, webmestre

Sylvie Lainé, auteur

Patrice Lajoye, anthologiste

Nathalie Legendre, auteur

Olivier Legendre, libraire

Roland Lehoucq, essayiste

Jonas Lenn, auteur

Jean-Marc Ligny, auteur

Bernard Majour, bibliothécaire

Sybille Marchetto, auteur, anthologiste

Laurent Million, auteur

Yann Minh, illustrateur, créateur de liens

Michel Pagel, auteur, traducteur

Olivier Paquet, auteur

Audrey Petit, directrice de collection

Jean-Pierre Planque, auteur

Laurent Queyssi, auteur

Hélène Ramdani, éditeur

Simon Sanahujas, auteur, essayiste

Nicolas Serra, auteur

Nicolas Soffray, auteur, critique

Hervé Thiellement, auteur, critique

Christian Vilà, auteur, essayiste

Christophe Thill, éditeur

Olivier Tomasini, auteur

Jérôme Vincent, éditeur, webmestre

Herveline Vinchon, libraire

Roland C. Wagner, auteur, traducteur, essayiste, critique

Philippe Ward, auteur, directeur de collection

Laurent Whale, auteur

Joëlle Wintrebert, auteur, scénariste, critique

Pascal Yung, illustrateur



http://www.actusf.com/forum/viewtopic.php?t=6509

 

 

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20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 22:54

 

Liste des crétins sarkozystes :


Etienne Daho, Christophe Maé, Kery James, Sinik, Francis Cabrel, Patrick Bruel, Jean-Jacques Goldman, Jenifer, Stanislas, Raphaël, M Pokora, Keren Ann, Thomas Dutronc, Eddy Mitchell, Isabelle Boulay, Maxime Le Forestier, Martin Solveig, Marc Lavoine, Calogero, Gérard Darmon, Pascal Obispo, Jacob Devarrieux, Elie Seimoun, Alain Bashung, Bernard Lavilliers, Rachid Taha, Bob Sinclar, Psy4delarime, Abd Al Malik, Anis, André Manoukian, Charles Aznavour, Alain Souchon, Mademoiselle K, Soprano, Arthur H, BB Brunes, Liane Foly, Emmanuelle Seigner, Ridan, Renan Luce, Zita Swoon, Johnny Hallyday, Empyr, Kenza Farah, Shine, Camaro, Diam’s, Renaud, Romane Cerda, Cali et la Grande Sophie.


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20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 15:58

 

Toujours plus de contrôle, toujours moins de liberté

Rien que de la démagogie


Manifestation contre HADOPI

Samedi 25 avril

 

http://www.manifestation-contre-hadopi.com/

http://www.laquadrature.net/

http://www.partipirate.org/blog/

  

 

Je suggère la lecture de la page de Wikipédia qui est assez complète, très annotée et qui renvoie à une centaine de liens extérieurs. En soi, elle est largement suffisante pour appréhender la question.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_Hadopi

 

Une pétition contre la loi et un gros dossier de la revue SVM

http://www.svmlemag.fr/special/loi_hadopi_creation_et_internet

 

Dossier dans Les Inrockuptibles

http://www.lesinrocks.com/actualite/actu-article/article/hadopi-la-loi-creation-et-internet-qui-divise/

 

« Création et Internet » : inutile précaution ? par Bruno Ory-Lavollée

http://www.lemonde.fr/opinions/article/2009/04/13/creation-et-internet-inutile-precaution-par-bruno-ory-lavollee_1180053_3232.html

 

 

Et pour rire un peu

L’histoire de la pétition de la SACEM (favorable à la loi) : 
 

http://www.numerama.com/magazine/12641-10000-signataires-de-la-Sacem-des-lobbyistes-en-masse-et-meme-un-heros-de-roman.html

http://www.numerama.com/magazine/12679-Quand-Le-Point-defend-de-mauvaise-foi-la-petition-de-la-Sacem.html

 

 

En quoi consiste ce projet de loi ?


La future loi vise à enrayer le téléchargement illégal de musique et/ou de films. Pour se faire, le texte institue un mécanisme de « riposte graduée », sous la houlette de la Haute autorité administrative mise en place pour l'occasion.

Lorsqu’un internaute téléchargera illégalement une oeuvre musicale ou cinématographique depuis Internet, il sera rappelé à l’ordre, d’abord par l’envoi de mails d'avertissement puis, en cas de récidive, d’une lettre recommandée, et enfin par la suspension de son abonnement Internet (et seulement internet !) avec obligation de continuer à payer son accès au web tout les mois.

(Sources : http://www.manifestation-contre-hadopi.com/)

 

 

La France, le pays
des cinéastes franchement cons !


HADOPI : lettre ouverte des cinéastes aux députés
http://www.sacd.fr/HADOPI-lettre-ouverte-des-cineastes-aux-deputes.1080.0.html


Cinéastes signataires :  

Michel ANDRIEU, Jean-Jacques ANNAUD, Jean BECKER, Jean-Jacques BEINEIX, Vera BELMONT, Djamel BENSALAH, Jacob BERGER, Michel BOUJENAH, Patrick BRAOUDE, Guillaume CANET, Christian CARION, Malik CHIBANE, Alain CORNEAU, Jean-Loup DABADIE, Dante DESARTHE, Jacques FANSTEN, Costa GAVRAS, Laurent HEYNEMANN, Agnès JAOUI, Pierre JOLIVET, Gérard JUGNOT, Cédric KLAPISCH, Georges LAUTNER, Patrice LECONTE, Philippe LIORET, Radu MIHAILEANU, Claude MILLER, Jean-Marie POIRE, Jean-Paul RAPPENEAU, Jean-Paul SALOME, Coline SERREAU, Bertrand TAVERNIER, Pascal THOMAS, Danièle THOMPSON, Bertrand VAN EFFENTERRE, Francis VEBER, Christian VINCENT.

 

Quelques chanteurs et musiciens soutiennent aussi la loi 

Dont Françoise Hardy (tant pis), Sanseverino, Christophe Mae, Renan Luce, Maxime Le Forestier, Thomas Dutronc, Tété, Arthur H, Bertrand Burgalat…

 

 Un autre ton :

Lettre ouverte aux spectateurs citoyens
http://www.liberation.fr/culture/0101560675-lettre-ouverte-aux-spectateurs-citoyens

 

« Pourtant, cette loi, qui prétend se poser en défenseur de la création, ne fait qu’instaurer un mécanisme de sanctions à la constitutionnalité douteuse et au fonctionnement fumeux.


« Fruit d’un lobbying massif, fondée sur la présomption de culpabilité, la loi Création et Internet crée l’Hadopi, une haute autorité contrôlée par l’exécutif et qui pourra, sans qu’aucune preuve fiable ne soit apportée et sans qu’aucun recours gracieux ne soit possible, couper durant une durée extensible à l’infini la connexion Internet d’un usager.


« Pis, et contrairement à ce qui a été écrit ici et là, aucune disposition législative ne prévoit que cette procédure se substitue aux poursuites pénales et civiles, faisant de la double peine une réalité envisageable. »


Chantal Akerman, Christophe Honoré, Jean-Pierre Limosin, Zina Modiano, Gaël Morel, Victoria Abril, Catherine Deneuve, Louis Garrel, Yann Gonzalez, Clotilde Hesme, Chiara Mastroianni, Agathe Berman, Paulo Branco sauvent  l’honneur d’une profession passablement réactionnaire.



Le texte de loi 
http://www.assemblee-nationale.fr/13/projets/pl1240.asp



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