Boris Vian et son « cor à gidouille », Paris, 11 octobre 1958.
« Boris Vian »
À la BNF jusqu’au 15 janvier 2012
Alors que j’évoquais les couvertures de Vian au Livre de Poche, Hania m’a signalé plusieurs expositions à la BNF, dont une le concernant, je présenterai l’autre après.
Présentation de la BNF :
Peu reconnu de son vivant (1920-1959), Boris Vian est découvert de façon posthume, quand Jean-Jacques Pauvert réédite L’Écume des jours en 1963. La postérité, fascinée par cet homme toujours jeune, créateur d’une langue originale et d’un univers foisonnant, en fait une légende. Jazz, théâtre, prose, poésie, traductions, chansons, peinture… Cette exposition réunit les multiples facettes de son œuvre afin d’en dégager l’unité et la richesse.
Diplômé de l’École centrale, Boris Vian n’exerce son métier d’ingénieur que quelques années et préfère se consacrer à l’écriture. Sous son pseudonyme Vernon Sullivan, il rédige J’irai cracher sur vos tombes, dans le style des romans noirs américains, en se faisant passer pour le traducteur. Bien que l’ouvrage, jugé scandaleux, soit censuré, trois autres titres de Vernon Sullivan voient le jour jusqu’en 1950. L’image de l’écrivain en pâtit : après L’Écume des jours, les romans signés de son véritable nom passent inaperçus. En 1953, devant l’échec de L’Arrache-coeur, il se détourne de l’écriture romanesque au profit de la chanson, en tant que parolier, chanteur et directeur artistique chez Philips. Il crée également pour le théâtre et le cabaret. L’exposition emmène le visiteur sur les traces de Boris Vian, de Saint-Germain-des-Prés au Collège de Pataphysique, des clubs de jazz aux cafés fréquentés par les intellectuels engagés comme Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir.
Paroles de la chanson J’suis snob.
Les Morts ont tous la même peau, collage de Boris Vian.
La présentation vient d’ici, les documents viennent de la BNF.
Une autre exposition sur Boris Vian est signalée ici.