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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 16:57

 

 

 

david-idiot77-scottweiner-2.jpgdavid-idiot77-scottweiner-1.jpgbowie-paris-balcony.jpgbowie-twd.jpg

 

Le site est ici. Il semble ne plus être en activité, ce qui est bien dommage. Je mettrais d’autres photos histoire de clore un cycle commencé ici et .

 

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 10:37

 

 

 

Blayais.jpg

 

« En 1999, en France, nous sommes passés
très près d’une catastrophe similaire »

Entretien avec Bernard Laponche,
physicien nucléaire, association Global Chance

L’Expansion, lundi 14 mars 2011

 

(…)

Les réacteurs japonais sont sensiblement les mêmes que nos réacteurs de deuxième génération français. Dans les cinq pays industrialisés qui utilisent de façon massive l’énergie nucléaire, trois ont, désormais, eu un accident grave dans leur histoire : les États-Unis (Three Mile Island), la Russie (Tchernobyl) et maintenant le Japon. Il ne reste que le Royaume-Uni et la France. Personne n’est à l’abri d’un scénario « improbable », en l’occurrence une succession d’incidents qui, au final, débouchent sur un accident majeur. En France, à plusieurs reprises, nous avons frôlé de vraies crises.

 

Lesquelles ?

En 1999, des inondations ont mis hors d’état la plupart des systèmes de refroidissement de la centrale du Blayais (photo du haut). Nous sommes passé très près de la catastrophe. Plus récemment, des tests, réalisés à la centrale du Tricastin (photo du bas), ont mis en évidence une défaillance de groupe électrogène. Selon l’Autorité de sûreté nucléaire, 26 réacteurs seraient, en France, « potentiellement sensibles ». Pour l’heure, la question n’est pas d’être « pour ou contre » le nucléaire. Mais il faut tout remettre à plat et s’interroger sur la façon dont nous utilisons cette source d’énergie. Nous l’avons banalisée. C’est une erreur.

 

Le début de l’entretien est disponible ici.

Décidemment, L’Expansion ne cesse de me surprendre (voir ici aussi).

 

Tricastin.jpg

 

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 09:52

 

 

 

Wind-Turbine-Pavilion-1.jpg

 

Parmi les critiques les plus communes des opposants à l’énergie éolienne, celle qui prétend que les immenses pylônes dénaturent le paysage revient souvent. C’est un argument spécieux : rien n’indique qu’il n’existe que des hélices posées en hauteur pour capter le vent ni que les formes en sont à jamais fixées.

Voici quelques exemples d’architectures qui sont autant d’alternatives à l’éolien tel qu’on peut l’observer en pleine campagne et en mer. Michael Jantzen ne cesse d’en inventer : ce sont des maisons, des ponts, des tours, des pavillons, etc. Vous lirez les explications sur son site qui est ici.

 

Wind-Shaped-Pavilion.jpgWind-Shaped-Pavilion-6.jpgWind-Shaped-Pavilion-7.jpgWind-Tunnel-Footbridge.jpgWind-Tunnel-Footbridge-4.jpg

 

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 08:36

 

 

 

Kamisuwindfarm.jpg

 

Japon : les éoliennes offshore ont résisté et fonctionnent
Les énergies de la mer, 23 mars 2011

 

Contrairement à ce que disaient les détracteurs de l’éolien qui prédisaient l’écroulement des mâts et turbines au moindre séisme et leur manque de résistance au tsunami, les éoliennes (onshore et offshore) installées au Japon ont non seulement résisté au plus fort séisme jamais enregistré dans l’histoire du pays mais aussi au tsunami de l’ampleur que l’on sait. Dans un très intéressant article que Kelly Rigg, directrice de GCCA (Global Campaign for Climate Action), a signé dans The Hufftington Post du 22 mars 2011, elle fait état des correspondances qu’elle a échangées avec les responsables de l’éolien japonais sur la stabilité du réseau électrique éolien pendant la crise. Il ressort de ces correspondances que toutes les éoliennes japonaises actuellement en fonction ont survécu au tremblement de terre, y compris les turbines semi-offshore situées à proximité de l’épicentre du séisme comme celle de Kamisu (photo) située à 300 km de l’épicentre. Ce dernier parc a aussi résisté au tsunami, validant du même coup les normes anti-sismiques qui ont présidé à son élaboration, comme sans doute les plus fiables du monde ! Plus : ce sont les parcs éoliens japonais qui pendant la défection de la centrale nucléaire de Fukishima assurent l’alimentation en électricité de la région de Tokyo.

La suite est à lire ici.

 

Japan-Windfarm.jpg

 

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 08:04

 

 

 

Fukushima.jpg

 

Je recommande vivement la lecture de cet article  paru dans Le Monde, il y a une semaine.

 

Nucléaire : la catastrophe sanitaire
Par Annie Thébaud-Mony

Le Monde du 21 mars 2011

 

Le peuple japonais vit l’un des pires accidents industriels de l’histoire du capitalisme. À l’occasion du 20e anniversaire de Tchernobyl, Sveltana Alexievitch, auteur biélorusse d’un livre de témoignages des victimes de Tchernobyl, avait eu cette pensée prémonitoire : « Tchernobyl : notre passé ou notre avenir ? » (Le Monde, 25 avril 2006). Hélas, en ce 25e anniversaire de Tchernobyl, le cauchemar de Fukushima renoue, au Japon, avec cette expérience terrible de l’accident nucléaire.

Tant l’exploitant japonais Tepco et les autorités japonaises que leurs homologues français n’ont admis la gravité de ce qui se passait à Fukushima qu’à reculons, au compte-gouttes, cherchant à protéger le plus longtemps possible l’industrie nucléaire elle-même des conséquences économiques et symboliques de ce désastre, plutôt que ses victimes. Les uns et les autres ont sans cesse parlé d’une catastrophe à venir, alors qu’elle est là depuis le premier panache de fumée radioactive. Les dirigeants d’Areva l’ont compris dès le vendredi 11 mars, jour du tremblement de terre, eux qui ont immédiatement fait évacuer leurs salariés allemands intervenant dans la maintenance du site de la centrale de Fukushima.

Cet accident dramatique s’inscrit en continuité d’une autre catastrophe, insidieuse et niée, celle des conséquences sanitaires – tenues délibérément invisibles – de la contamination et de l’irradiation de faible intensité, liées au développement de la filière nucléaire, au Japon comme ailleurs. Mais revenons tout d’abord sur ce qui se passe à Fukushima.

La suite est à lire ici.

Annie Thébaud-Mony a notamment publié L’Industrie nucléaire. Sous-traitance et servitude, Inserm-EDK, 2000, et Travailler peut nuire gravement à votre santé, La Découverte, 2007.

 

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 07:33

 

 

 

Voici un entretien avec Éric Ouzounian (dont deux de ses articles figurent plus bas) réalisé en 2008 au moment de la parution de son livre Vers un Tchernobyl français ? par Agoravox.

 

Vers-Tchernobyl-francais.jpg

 

Nucléaire français : la réalité dépasse la fission
Par Olivier Bailly

 

(…)

N’est-il pas symptomatique que la prise de conscience sur les dangers du nucléaire, auparavant limitée aux militants écologistes, se répande largement dans l’opinion publique ?

Les gens ne sont pas fous et voient comment tout le monde travaille : il n’y a pas de moyens, on bosse à l’arrache. C’est pareil partout. Et ils se disent que si une centrale saute ce sera pour les mêmes raisons. On n’est pas là dans les délires de l’extrême gauche, tout le monde peut établir ce constat.

 

La transparence à propos du nucléaire est-elle possible ?

Pas complètement. On ne peut pas tout raconter. C’est un dossier compliqué difficile à vulgariser. On peut essayer d’être pédagogique, mais c’est limité. On peut expliquer par exemple, dans le cas du risque incendie, qu’il faut des pompiers en permanence dans les centrales. On peut dire aussi qu’avec le réchauffement climatique et la montée des eaux il faudrait éviter de construire des centrales au bord des rivières.

 

(…)

Le principal argument de votre livre c’est que l’État rogne sur des dépenses nécessaires.

Il y a dix ans, chez EDF, circulait un document interne qui expliquait qu’EDF deviendrait une machine à faire du cash pour l’État. Comment ? En exportant l’électricité, en rognant sur la recherche, mais surtout en réduisant les coûts de personnel. Les calculs sont faciles à faire : le combustible et les amortissements représentent des coûts incompressibles. Il reste le personnel. Donc on sous-traite et l’État se frotte les mains. Cette affaire de sous-traitance, c’est ce qu’il y a de plus dangereux. On est dans le schéma AZF. Ça peut arriver de la même façon. Pour l’instant, il y a encore un culte de la sécurité chez EDF. On n’est pas encore à l’ère soviétique, mais ça arrive… Le problème avec le nucléaire c’est que l’État se comporte comme un actionnaire privé. Et l’actionnaire ce qu’il veut ce sont des dividendes. Or, il faut une intervention de l’État pour limiter la casse donc on est dans une contradiction. L’Autorité de sécurité nucléaire peut dire « on ferme le prochain EPR parce que Bouygues fait des économies sur le béton », mais on ne le fera pas parce qu’il faut exporter. Il faut du cash. L’électricité ne se stocke pas…

 

Les politiques brillent par leur absence.

Les politiques ne connaissent pas le dossier. Pour eux, si avec le nucléaire l’énergie coûte moins cher, alors faisons du nucléaire. Du moment que les gens sont contents. À Chinon, par exemple, les élus sont contents. Les gens aussi. La taxe professionnelle rapporte beaucoup à la ville. Il faut que les politiques prennent le problème en compte. Le nucléaire n’est pas une énergie propre, certes. Alors si on en fait, autant le faire bien.

 

En termes de santé publique, les risques sont-ils réels ?

En Belgique, il y a eu récemment un accident similaire à ce qui est arrivé au Tricastin. La Belgique l’a classé en niveau 3, la France en niveau 1. L’Autorité de sûreté nucléaire classe tout en 0 (écart) ou 1 (anomalie) alors que l’échelle internationale Inès comporte sept catégories. Sur ce point, le réseau Sortir du nucléaire a raison quand il prétend que l’ASN se fout du monde. Pour en revenir à la santé publique, les riverains des centrales reçoivent chaque année des pastilles d’iode. Ces pastilles pour qu’elles soient efficaces doivent être prises quatre heures après une alerte. Au Tricastin, les gens ont été informés cinq heures après. La sécurité civile n’est pas au point s’il arrive un accident majeur.

 

Avec l’ouverture du marché de l’énergie, est-ce illusoire d’imaginer en France des centrales low-cost, construites par la Chine, par exemple ?

Oui. Par la Chine, non, mais par des membres de l’UE, comme la Pologne ou la Roumanie, pourquoi pas ? L’UE, entre le libéralisme et les velléités écologistes, est contradictoire. L’écologie est un luxe, mais cela va devenir incontournable sinon on va tous mourir. Je pense que là-dessus le dogme libéral va se fissurer car on ne peut pas confier la gestion du nucléaire à n’importe qui.

 

(…)

Le nucléaire en France, une affaire d’argent avant tout ?

Les vieilles centrales tiendront encore dix ans. Le problème c’est pourquoi les fait-on durer dix ans de plus ? Tout simplement pour les amortissements qui font monter les cours de la bourse. C’est là qu’on voit que les ingénieurs ont perdu le pouvoir au profit des financiers. Les ingénieurs ont une culture de la sécurité, les financiers une culture du rendement. C’est un symptôme qui illustre l’état du nucléaire en France. Si on prend la question sous l’angle financier on comprend tout.

 

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 06:39

 

 

 

Lecture d’un article hallucinant sur le site de L’Expansion, journal qui entame son virage anticapitaliste. J’en livre des extraits.

 

Énergie nucléaire : intox et fausses vérités
Par François Dauphin

 

Depuis 72 heures, nous assistons à l’intervention en direct de dizaines d’intervenants parfois récemment promus experts en matière énergétique et qui nous abreuvent de fausses vérités. Alors essayons d’en rétablir quelques-unes.

 

Les centrales nucléaires françaises sont de conception beaucoup plus fiable que les centrales japonaises : Faux

Les centrales françaises comme les centrales japonaises sont pour la plupart des centrales à eau légère. Si les unes sont à eau pressurisée et les autres à eau bouillante, rien ne les différencie significativement en matière de conception et le double circuit permettant de récupérer les calories dans les centrales françaises ne les met nullement à l’abri d’un événement du type de celui subi actuellement à la centrale de Fukushima. Les deux types de centrales répondent d’ailleurs aux mêmes normes internationales de sécurité.

 

Stopper le nucléaire reviendrait à relancer la production d’énergie  carbonée, émettrice de CO2 : Faux

Le Conseil européen pour les énergies renouvelables a publié en 2010 une étude montrant que nous pourrions couvrir 100 % de nos besoins avec des énergies renouvelables dès 2050. De nombreuses études internationales font le même constat. Le problème n’est donc pas technique mais économique.

 

Les conditions japonaises (tremblement de terre, tsunami) sont exceptionnelles, de telles conditions ne peuvent arriver en France : Faux

Les centrales nucléaires sont dimensionnées en fonction des caractéristiques sismiques de chaque site. Ce qui est en cause à Fukushima, ce n’est pas le niveau absolu de protection de la centrale mais l’erreur d’appréciation entre le niveau de protection et celui du risque encouru (en l’occurrence une vague de 13 mètres pour une protection de 10). La même  erreur s’est produite en 1999 sur la centrale du Blayais en Gironde. Ce sont donc les marges de tolérance aux risques encourus qui sont insuffisantes et celles-ci sont hélas universelles à travers le monde.

 

La production solaire c’est bien beau, mais ça ne fonctionne pas pendant les pics de consommation : Faux

En matière de production thermo-solaire la possibilité de stoker l’énergie dans des bacs de sels de nitrate fonctionne parfaitement et permet de décaler de plus de 7 heures la production d’électricité par rapport au pic de production solaire. En matière de photovoltaïque, la production peut être stockée sous de multiples formes (barrages, air comprimé en cavité saline, hydrogène). Le problème n’est donc pas technique mais économique (et logistique).

 

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 05:45

 

 

 

geiger.jpg

 

Le site Owni que je découvre propose trois bons articles sur le nucléaire. Le premier signé Andréa Fradin rappelle le rôle d’Areva à Fukushima ; les deux autres, qui se complètent bien, évoquent sous la plume d’Éric Ouzounian (Vers un Tchernobyl français ?), les dangers, y compris sismiques, qui guettent les centrales en France et le rôle de l’État « actionnaire prédateur » du nucléaire.

 

Areva au cœur du réacteur de Fukushima

 

Dès le mois de mai 2001, une procédure ouverte aux États-Unis condamnait l'utilisation du MOX dans le réacteur 3 de Fukushima. Une centrale alimentée par Areva. Des experts de Greenpeace prévoyaient les risques.

(…) En marge de la complexité du combustible, Greenpeace pointait également du doigt la faiblesse des normes qualité de Belgonucléaire, en charge, à la fin des années 1990, de l’assemblage du MOX, avant le recentrage de la production sur la filiale d’Areva :

« Ce que montre les preuves, c’est que Belgonucléaire n’a pas produit les assurances suffisantes que le combustible nucléaire MOX Fukushima-1-3 a été produit selon les plus hauts critères de qualité, et que dans l’éventualité d’un incident il resterait intact. »

En outre, on sait depuis 2002 que Tepco (Tokyo Electric Power Company), la compagnie électrique qui exploite la centrale de Fukushima, a falsifié les résultats des contrôles qualité menés sur certains de ses réacteurs. Deux ans plus tôt dans son rapport, Greenpeace suspectait aussi fortement Belgonucléaire de falsification. À l’époque, un scandale similaire éclatait, impliquant l’un des concurrents du fournisseur belge, la British Nuclear Fuels Limited (BNFL), et « forçant, écrivait alors Greenpeace, à repousser tous les projets MOX au Japon » (p. 7). Et d’ajouter : « des preuves ont indiqué que les problèmes qui ont mené à la falsification des données du contrôle qualité du combustible MOX à la BNFL pouvaient avoir été rencontrés à Belgonucléaire. » (p. 7)

Un rapport du Département à l’Énergie américain, daté de 2003, revient par ailleurs sur l’existence de falsifications, expliquant que « des fissures dans les structures qui maintiennent le combustible nucléaire en place dans le cœur des réacteurs des centrales Tepco » avaient été dissimulées. (p. 8).

Cette révélation a entraîné la démission de nombreux cadres de Tepco, ainsi que la fermeture, pendant une année, de la centrale de Fukushima. Elle explique aussi la suspension de la livraison de MOX à Fukushima, entre 1999 et 2010. À l’époque du rapport de Greenpeace, près de 32 assemblages de combustible MOX réalisés par Belgonucléaire, étaient restés en attente de livraison. Ce n’est que le 18 septembre dernier que ces livraisons ont repris ; le réacteur 3 fonctionne à l’aide de ce combustible depuis octobre. Contacté par OWNI, le porte-parole d’Areva confirme l’implication de l’entreprise dans la centrale de Fukushima, indiquant que « le réacteur 3 fonctionnait avec 30 % de MOX ».

Instabilité des réacteurs en présence de MOX, labilité des procédés de fabrication et falsifications de données : ces différents points étaient ainsi déjà répertoriés, dans des documents publics, dès le début des années 2000. À ces différentes alertes, il faut ajouter celle de l’Agence pour l’Énergie Atomique (AIEA), qui fait suite à un tremblement de terre survenu au Japon le 16 juillet 2007, qui a notamment affecté la centrale de Kashiwazaki-Kariwa, située à 250 kilomètres au nord de Tokyo et également gérée par Tepco.

Dans un rapport sur la résistance des centrales japonaises au risques sismiques, l’AIEA préconisait alors, « pour toutes les centrales nucléaires », de faire preuve de « diligence dans l’architecture, la construction et les phases opérationnelles », afin que les problèmes liés aux séismes « soient minimisés ».

De son côté, la présidente d’Areva Anne Lauvergeon déclarait hier soir [à la mi-mars] sur France 2 que les multiples accidents survenus dans la centrale de Fukushima ne constituaient pas « une catastrophe nucléaire » :

Je crois qu’on va éviter la catastrophe nucléaire. Nous sommes un petit peu entre les deux.

Selon Greenpeace, le groupe français s’apprêtait à envoyer une nouvelle fournée de MOX au Japon. Une « traversée préparée dans le secret », initialement fixée dans la semaine du 4 avril et dont le report n’a pas encore été arrêté.

L’article est à lire ici.

 

Un AZF nucléaire est possible en France

 

Si l’accident de Fukushima relève de la terrible conjonction de catastrophes naturelles, un incident en France n’est pas à exclure. Depuis plusieurs années, le parc hexagonal est extrêmement mal géré. Par souci d’économie.

(…) En France, le risque sismique est bien moindre. Les antinucléaires évoquent pourtant des situations potentiellement dangereuses à Fessenheim ou Cadarache et surtout, il est maintenant avéré qu’EDF a sciemment minoré ce risque en se fondant sur d’autres chiffres que ceux qui figurent dans la base SisFrance, qui sert de référence. La loi fait pourtant obligation à l’ASN (Autorité de Sureté Nucléaire) de définir et d’actualiser les règles fondamentales de sécurité (RFS). L’ASN détermine le séisme de référence et doit contrôler qu’EDF rend ses centrales conformes aux normes édictées. Or, l’attitude d’EDF est étrange. Pourquoi avoir fourni des chiffres tendancieux sur la réalité des risques ? Pourquoi avoir tenté de passer outre les avis des experts de l’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire) ? Les coûts envisagés pour mettre à jour la sécurisation des centrales seraient extrêmement lourds et si EDF ment, pour des raisons d’économies, sur un risque où elle n’a pas grand-chose à craindre, quelle crédibilité peut-on lui donner sur des types de risques autrement plus élevés ?

L’article est à lire ici.

 

sismique.jpg

 

L’État, actionnaire prédateur du nucléaire français

 

Dans la deuxième moitié des années 80, les objectifs assignés par l’État à la compagnie nationale d’électricité ont insidieusement évolué. La première étape prend la forme d’un rapport émanant de la direction de la prospective d’EDF. Il s’intitule « EDF dans vingt ans ». Ce document distribué en comité restreint aux cadres dans la seconde moitié des années 2000 analyse l’évolution probable de l’entreprise publique et initie les transformations qui vont se produire dans les deux décennies à venir.

La première manifestation concrète de la transformation de l’entreprise, la préparation de l’ouverture du capital et du changement de statut est la signature, en 2000, d’un contrat de groupe entre EDF et l’État. Le gouvernement socialiste de Lionel Jospin inaugure la transformation d’EDF en une machine à cash. Au sein de l’entreprise qui avait jusque là été dirigée par des ingénieurs, souvent issus du corps des Mines, les financiers prennent peu à peu le pouvoir.

L’article est à lire ici.

 

EDF.jpg

 

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 03:41

 

 

 

Programme de la mairie du XXe arrondissement

 

Programme---140-ans-de-la-Commune-de-Paris-1.jpgProgramme - 140 ans de la Commune de Paris-2Programme---140-ans-de-la-Commune-de-Paris-3.jpg

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Affiche---140-ans-de-la-Commune-de-Paris---reduite.jpg

 

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 02:32

 

 

 

 

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Voir Art Theatre Guild (2) pour plus de détails.

 

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