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15 novembre 2011 2 15 /11 /novembre /2011 17:40

 

 

 

Lautrelivre.jpg

 

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23 août 2011 2 23 /08 /août /2011 02:33

 

 

 

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« — Bien honoré de vous connaître, je lui dis. Alors, comme ça, vous êtes à l’agence Parkington ? Je crois fichtre bien que je vous connais ! J’ai assez entendu parler de vous autres ! Voyons voir, un peu… C’est bien vous qu’avez brisé c’ te fameuse grève des cheminots, pas vrai ?

— C’est ça, il fait en exhibant encore un coup sa dent. La grève des cheminots, entre autres choses, c’était nous.

— Bougre de bougre ! Il en fallait, du cran ! Tous ces cheminots armés de morceaux de charbon et de seaux d’eau, vous qu’aviez pour vous défendre que de fusils de chasse et des carabines à répétition. Fichtre oui, fallait en avoir ! C’était du beau travail, je le reconnais.

— Permettez, shérif… (Sa bouche se referme comme une boutonnière.) Jamais nous n’avons…

— Et ces canailles d’ouvriers du textile, qu’est-ce que vous leur avez mis, nom d’un putois ! Des gens qui s’en allaient gaspiller leur trois dollars de salaire hebdomadaire à faire des folies et qui venaient ensuite se plaindre parce qu’ils devaient chercher de quoi manger dans les poubelles pour rester en vie ! Eh merde, après tout, c’était des étrangers, non ? Si ça leur plaisait pas, les bonnes ordures ménagères américaines, pourquoi i’ s’en retourneraient pas chez eux ?

— Shérif ! Shérif Corey !

— C’est moi. Vous aviez quèq’ chose à me dire, monsieur Barnes ?

— Évidemment, que j’ai quelque chose à vous dire ! Sans ça, je ne serais pas là, il me semble ! Je suis…

— Ah ! bon ! Moi qui me figurais que vous veniez simplement faire la causette cinq minutes. Histoire de me montrer les médailles que vous avez décrochées pour avoir abattu des gens en leur tirant dans le dos et… »

 

Dialogue extrait de 1 275 âmes de Jim Thompson, traduit de l’anglais par Marcel Duhamel (Pop. 1280), Gallimard, collection « Série noire », 1966 (réédition chez Folio Policier, 2002). Oui, tout le monde à noté l’écart de population d’un titre à l’autre…

 

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16 décembre 2010 4 16 /12 /décembre /2010 23:47

 

 

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Dans le cadre de l’exposition qui vient de s’achever « Chroniques de l’éphémère, Le livre de fête dans la collection Jacques Doucet », la Bibliothèque de l’INHA avait publié et offert un petit catalogue ; une des plus belles pièces présentées alors, qui célèbre deux des évènements artistiques majeurs du début du règne de Louis XIV, a fait l’objet d’une édition à part. Le Ballet des singes et des autruches est un livre superbement illustré (il y a de gravures des décors à tomber à la renverse !) et relativement peu onéreux. Je reproduis quelques-unes de ses planches dont l’explication est donnée dans le texte de présentation de l’éditeur ci-dessous.

 

Autruches3.jpgAutruches1.jpgAutruches2Indiens-et-perroquets1.jpgIndiens-et-perroquets3.jpgIndiens-et-perroquets2.jpg

 

Le 14 décembre 1645, Louis XIV, tout juste âgé de sept ans, assiste à la représentation du premier opéra joué en France, La Finta Pazza (« la folle feinte ») de Francesco Sacrati. L’enfant se fascine pour les ballets de singes, d’autruches, d’ours, d’indiens et de perroquets qui rythment les intermèdes. On peut même supposer qu’il colorie, avec une maladroite application, la suite de gravures qu’en tire, pour commémorer ces chorégraphies, Valerio Spada.

Une dizaine d’années plus tard, le jeune vainqueur de la Fronde danse devant sa cour les ballets d’un autre opéra, Les Noces de Thétis et Pélée. Il s’y grime en Apollon, en dryade, en élève de Chiron, en courtisan et en allégorie de la Guerre.

Dans leur contingence apparente, ces deux événements se recoupent en plusieurs points : outre d’impliquer la figure du roi et sa passion du spectacle, d’appartenir l’un et l’autre aux premières décennies d’une nouvelle forme d’art, ils furent l’objet de scénographies stupéfiantes, dues au même « Grand Magicien », virtuose des nues, des métamorphoses, des perspectives confondantes, des changements à vue : Giacomo Torelli. Ils représentent la Merveille Baroque à son apogée. 

L’album de La Finta Pazza est aujourd’hui l’un des joyaux du Fonds Jacques Doucet, conservés à l’Institut national d’histoire de l’art, et il est ici reproduit pour la première fois en fac-similé dans sa totalité. Il est complété d’un choix de planches représentant les décors de Torelli pour Les Noces de Thétis et Pélée.


Le Ballet des singes et des autruches, Paris, Le Promeneur, 2010, 20x25, 80 p., 20 euros. Le fac-similé est accompagné d’un texte de Philippe Beaussant et d’une note de Marie Baudière.

 

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11 décembre 2010 6 11 /12 /décembre /2010 20:59

 

 

Saint-Pierre2.jpgSaint-Pierre1.jpg

 

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11 octobre 2010 1 11 /10 /octobre /2010 15:29

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 Il y a tout juste une année, je remarquais le peu de livres relatifs aux Zazous, et le silence fait sur ce mouvement en général. J’ajoute à la bibliographie cette nouvelle pièce, un roman autobiographique du graphiste et typographe Massin, sur lequel je vais souvent revenir ces temps-ci.

Zazous1

 

Claude Menuet (Massin), Les Zazous, Paris, Typographies expressives, 2009, 192 p., 14,5 x 21.

 

 

Massin 2

Massin, qui a révolutionné l’art de la mise en page dans la seconde moitié du XXe siècle (vous possédez tous un volume de la collection Folio ? Il a inventé la charte graphique), Massin donc, a fondé une maison d’édition, Typographies expressives, qui a publié une soixantaine de titres en quatre ans, tous passionnants. Comme il a fait le choix de se distribuer lui-même et que la presse l’ignore superbement, il revient à des sites comme le mien d’en parler.

 

Massin 1

Vous pouvez consulter le catalogue de Typographies expressives et commander leurs ouvrages sur leur site ici ou à l’adresse postale de Typographies expressives, 69, rue du Montparnasse, 75014 Paris.

 

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 17:43

 

 

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Modeste proposition… de Swift
Présentation de Raoul Vaneigem

 

Présentation de l’éditeur

1729. La colonisation de l’Irlande est achevée depuis près d’un siècle. Le détournement du produit de la terre au profit des propriétaires anglais affame le peuple irlandais. C’est dans ce contexte que Jonathan Swift publie cette Modeste proposition.

Ce chef d’œuvre d’humour noir, qui suggère aux Lords, pour remédier élégamment à la misère en Irlande, de mettre à leur menu de la chair d’enfant de pauvres, est aussi une arme rhétorique redoutable contre le règne de l’homme-marchandise, l’anonymat glaçant des arguments statistiques, les logiques aveugles et simplistes du profit à tout crin.

Raoul Vaneigem a fait partie de l’Internationale situationniste. (…) Cet essai est suivi d’un article de D. Millet et É. Toussaint intitulé « Pourquoi une faim galopante au XIXe siècle et comment l’éradiquer », et publié sur cadtm.org.

 

Chez le même éditeur, parmi les rééditions, citons les textes de Zo d’Axa, Lafargue, Banqui, Reclus, Thoreau, etc. C’est à voir ici.

 

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8 juin 2010 2 08 /06 /juin /2010 18:18

 

 

TlR-couv.jpgTlR-couv2.jpg

 

 

Les aphorismes de TlR

 

Ne partez pas en vacances, restez-y.

 

L’angoisse de ne pas trouver du travail ne concerne que ceux qui en cherchent.

 

L’argent facile est le plus dur à gagner.

 

Le temps se moque de nos dépressions.

 

L’homme a créé la machine à son image.

 

La vérité sort de la bouche des égouts.

 

La démocratie, c’est de la liberté en boîte.

 

La majorité des enfants qui pissent au lit ignorent que la majorité des parents chient dans leurs frocs.

 

Quand je vois ce que les autres sont devenus, je ne regrette pas d’y avoir renoncé.

 

Prétendre vouloir élever ses enfants, c’est les rabaisser au niveau des adultes.

 

Les nouvelles lois qui nous renvoient en arrière prouvent que nous n’étions pas allés assez de l’avant.

 

De nos jours, on vit plus longtemps qu’aux temps anciens, mais pas davantage.


Le chien est l’esclave de ce con dont le chat est le maître.


Se laisser mourir sur la tombe de son chien relève du snobisme.

 

Petit bateau deviendra ivre.


Quoi que l’on fasse, on ne se refait pas ; sauf au poker, bien sûr.

 

Il y a trop de Corses sur France-Culture.

 

Si les hommes noirs ont un sexe démesuré, c’est qu’au dernier moment, Dieu a eu pitié.


Aux États-Unis, le racisme est cousu de flics blancs.

 

On naît peu de choses.

 

La morphine, c’est le bon côté du cancer.

 

Le cancer, c’est l’art de passer d’une situation désespérante à une situation désespérée.

 

 

 

Toulouse-la-Rose, Pensées, donc, Paris, Sens & Tonka, 2008, 11 x 20, 26 p.

Il est question de Toulouse-la-Rose ici et .

 

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19 mai 2010 3 19 /05 /mai /2010 17:06

 

 

 

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Donald E. Westlake, Ordo, Paris, Futuropolis, coll. « Futuropolice » dirigée par François Guérif, 1986, 110 p., 15,5 x 21. Traduit par Jean-Patrick Manchette. Avant-propos de Robert Soulat.

 

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17 mai 2010 1 17 /05 /mai /2010 20:25

 

 

 

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Les couvertures viennent du site ici. Je remercie Stéphane du Mesnildot de m’avoir signalé cette adresse.

 

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23 avril 2010 5 23 /04 /avril /2010 22:18

 

 

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Présentation de l’éditeur

New York, septembre 2001. Toujours aussi fauché et gaffeur, Gilbert Woodbrooke a bien mal choisi son moment pour exposer dans une galerie branchée de SoHo et rouvrir, à son corps défendant, une des plus grandes affaires criminelles du XXe siècle : l’énigme du « Dahlia Noir ».

Los Angeles, 1949. Deux ans après l’assassinat d’Elizabeth Short, Alicia, une étudiante britannique, est recrutée par la CIA afin d’infiltrer le gratin de Hollywood et de fournir un rapport de moralité sur un dénommé Man Ray, que les services secrets projettent d’enrôler à son insu dans la guerre froide. Man Ray, un artiste sombre et génial, proche d’un certain Dr Hodel…

Au cœur de ce monumental thriller politique, deuxième volet de la trilogie occidentale entamée avec Lolita complex (Fayard Noir, 2008), Romain Slocombe reprend, approfondit et révèle des pistes d’enquête, pour certaines peu connues, de deux cauchemars américains, l’affaire du Dahlia Noir et les attentas du World Trade Center.

Romain Slocombe, Sexy New York, Paris, Fayard, collection « Fayard Noir », 2010, 15,3 x 23,5, 552 p. 22 €.

 

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Présentation du roman en vitrine de librairie La Hune, fin mars et début avril 2010.

Romain est ici et .


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