Je viens de modifier dans les liens l’adresse du blog de l’artiste chinois Ai Weiwei, celle d’avant datait, c’est-à-dire que les autorités chinoises l’avaient fermée depuis belle lurette !
J’en profite pour glisser ici des photos en provenance du site – qui est, je le précise, entièrement rédigé en chinois (et n’allez pas croire que je sais le lire, je fais comme les enfants, je regarde les images, nombreuses). Celles ci-dessous annoncent sa nouvelle exposition à la Haus der Kunst de Munich.
Plus Ai consolidera ses appuis en Europe et particulièrement en Allemagne – régime qui n’hésite pas à intervenir sur des questions politiques dont Sarkozy n’a jamais entendu parler de sa misérable vie –, plus sa protection et sa liberté seront assurées en Chine communiste. On n’emprisonne plus, on moleste et on tracasse le moins possible un artiste internationalement reconnu ; il reste la question de la censure, mais c’est un autre problème.
(Il a souvent été question de Ai Weiwei sur ce blog, taper son nom dans recherche sur le site pour vous y retrouver.)
D’abord en citant un site, culturopoing.com, qui lui a consacré à brûle pourpoint un bon article, sensible et enthousiaste, il est à lire ici. (Je recommande à la même adresse un très bon entretien avec Lio, Jacques Duvall et Benjamin Schoos sur Phantom Feat. Lio.)
Vous verrez que plusieurs de leurs remarques sur Jacno recoupent les miennes (ou l’inverse). La première d’entre elles concerne un fait assez frappant : la musique de Jacno n’est que très partiellement disponible. Ne sont plus disponibles du tout – sauf sur le marché d’occasion – les deux disques de Stinky Toys et les trois de son duo avec Elli Medeiros. Ces albums n’ont même jamais fait l’objet de rééditions en Cd, c’est dire assez le mépris avec lequel on les tenait. (C’est Étienne Daho seul qui a publié la compilation en Cd, Symphonies de poche, aujourd’hui épuisée.) Ce qui veut dire que les œuvres que nous encensons n’existent pas ou presque.
Alors que faire et à qui s’adresser, je n’en ai pas la moindre idée… (Peut-être à Elli Medeiros, elle-même ?) Je ne suis pas du métier et ne le serais sans doute jamais, mais si je puis aider de quelque manière que ce soit à réaliser le projet insensé d’éditer cinq disques, je suis totalement partant. Avis donc à celles et ceux qui auraient des idées, de la bonne volonté et de l’entregent ! (Laissez un commentaire, je vous joindrais par mail en retour.) Affaire à suivre, à n’en pas douter.
Enfin pour clore ce court chapitre sur Jacno, j’ai eu un échange assez intéressant au sujet de cette histoire, purement anecdotique, de l’épingle à nourrice chez les punks qui ouvrait mon article. Mon correspondant a conclu en me disant qu’il importait bien peu de savoir qui d’Elli, de Vivienne Westwood ou de lui-même avait trouvé l’idée d’en affubler le plastron des chanteurs et des musiciens puisque, en définitive, l’épingle en question n’a d’importance que pour les Sex Pistols ! J’ai trouvé cela fort juste.
En vous rendant illico presto sur le site de Charles Tatum (la première adresse dans la liste des liens ci-contre) qui a déniché un site où l’animateur traque les images des monuments « pacifistes » aux morts. Oui, il en existe et c’est très émouvant.
Je tâcherai d’en rendre compte moi-même lorsque je cesserai d’être bouleversé jusqu’aux larmes par les récits des « fusillés pour l’exemple ». Ces lectures de boucheries et d’injustices françaises, il faudrait ne jamais les oublier.
(J’en profite pour remercier Charles de son mot charmant relativement à l’article sur Jacno.)