On me demande des précisions sur cette image ; d’abord elle n’est pas de moi. À défaut de vous livrer le nom du photographe, que je n’ai pas trouvé, je peux vous éclairer sur la séance de prises de vue : le modèle est une idole japonaise, très connue. Peu importe son nom et sa carrière, ce qui m’intéresse ici, c’est la qualité de la photographie et rien d’autre.
J’insiste parce que je trouve extrêmement coupable cette industrie du spectacle où des producteurs japonais, sous de fallacieux prétextes, font poser des gamines entre 15 et 17 ans en petite culotte, voire plus dénudées encore, alors que les visées pédophiliques de l’entreprise sont on ne peut plus claires. Je ne rejette évidemment pas la photographie érotique, mais celle engageant des mineures relève de la criminalité et d’une monstrueuse irresponsabilité.
Un très beau site proposant des photographies de l’ancienne capitale impériale et en particulier de ses fêtes traditionnelles. Amateurs de kimonos multicolores, cette adresse est faites pour vous.
Ce numéro de la revue américaine Film Comment comprend un article de dix pages de Paul Schrader sur le genre yakusa-eiga. Il est disponible au format Pdf ici. Je remercie Stéphane de me l’avoir signalé ; j’ajoute que sur son site, on trouve une belle illustration de Romain Slocombe montrant Takakura en couverture d’un volume consacré à la pègre japonaise publié par Philippe Picquier.
Takakura est aussi ici et là.
Six mois après la catastrophe nucléaire de Fukushima, apprécions ces images du Japon du National Geographic.