Commémorations du 50e anniversaire du
massacre des manifestants algériens à Paris
Hier soir, j’ai entendu une émission abjecte sur France Culture. Sorte de « Masque et la plume » du pauvre (si tant est que « Le Masque et la plume » suscite le moindre intérêt), on y entend une poignée de décérébrés déblatérer sur l’actualité culturelle. Il était question de cinéma, et en particulier des deux documentaires que j’ai présenté ici : Octobre à Paris et Ici, on noie les Algériens. La principale différence, semblait-il, entre ces films résidait dans le fait que Jacques Panijel menait ses entretiens en français alors que Yasmina Adi conversait en arabe, ce qui est proprement criminel !
Soyons un peu sérieux : quiconque maîtriserait parfaitement l’arabe ferait la même chose que Yasmina Adi ; quant à Panijel, je crois qu’il ne parlait pas cette langue et n’avait donc que le choix du français. Cette remarque au caractère raciste pas même insidueux, mais au contraire très explicite, est passée sans soulever la moindre protestation du présentateur de l’émmission. Dehors !
Ceci me rappelle le petit rire idiot d’une journaliste de la télévision qui interrogeant Guerlain trouvait spirituelles ses réflexions racistes.
Je rappelle donc la sortie nationale en ce mercredi 19 octobre des films de Yasmina Adi et Jacques Panijel.
Ici, on noie les Algériens (Yasmina Adi à droite)
Octobre à Paris