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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 06:04


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Le 16 décembre 1967 sortait le quatrième long métrage de Jacques Tati, Play Time.

 

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14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 08:38

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Tous les détails de l’opération sont donnés ici.

 

 

 

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14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 00:08

La ville de Nantes

 

 

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De gueules au vaisseau équipé d’or, habillé d’hermine, voguant sur une mer de sinople mouvant de la pointe et ondée d’argent, au chef d’hermine.


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Source : Projet Blasons du Wikipédia francophone.



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12 décembre 2009 6 12 /12 /décembre /2009 21:38

 

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Livre en blog est un site extrêmement riche sur tous les aspects culturels de la période si féconde de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Écrivains, critiques, peintres, musiciens, la galerie de portraits étonne par sa diversité et la qualité des sources (coupures de presse, éditions originales, autographes, etc.) C’est un régal.

 

J’ai choisi de reproduire les images de la première publication de Jarry, celle de « Guignol » dans L’Écho de Paris. Les détails sont donnés ici, ainsi que la reproduction de ses autres œuvres dans le même journal.


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12 décembre 2009 6 12 /12 /décembre /2009 17:59


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Comme annoncé début août, je reviens sur la fort belle et luxueuse publication de l’ami Xavier-Gilles Néret. Le coffret comprend deux volumes. Le premier analyse la technique que Matisse va employer sur la fin de sa vie, celle des papiers ou gouaches découpés ; c’est abondamment illustré et le texte ne manquera pas de faire autorité dans le domaine. Le second volume est le fac-similé de Jazz, livre d’art publié à très peu d’exemplaires en 1947.

 

 

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Seules les deux dernières planches sont extraites de Jazz.


(Source : Taschen.)


 

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12 décembre 2009 6 12 /12 /décembre /2009 15:19

On me signale l’existence d’une pétition pour Cesare lancée depuis le Brésil à l’adresse du président de ce pays, Lula da Silva. Je reproduis les éclaircissements qu’en donne Fred Vargas.

 

 

L’appel explicatif de Fred Vargas

 

Nos amis Brésiliens viennent de mettre en place une pétition adressée au président Lula, lui demandant d’accorder à Cesare Battisti l’asile présidentiel. En effet, l’extradition de Battisti vers l’Italie dépend seulement à présent de la décision du président Lula, qui l’annoncera vers février 2010.

 

Vous savez que Cesare Battisti fut condamné, en son absence, à la prison à perpétuité en 1988, pour deux crimes directs et deux complicités de crimes commis en 1978 et 1979, il y a trente ans, durant les années de plomb italiennes. Vous savez que Battisti fut jugé en Italie lors d’un premier procès, entaché de nombreuses tortures avérées, qui ne le condamna pour aucun des quatre crimes commis par le groupuscule des PAC. Vous savez que Battisti a toujours nié avoir tué quiconque. Et en effet : le second procès, mené en son absence, n’apporta pas la moindre preuve matérielle contre lui, ni un seul témoignage oculaire. Battisti fut condamné exclusivement sur la “parole” des membres du groupe accusés, qui avaient choisi le statut de “repentis”, c’est-à-dire qui gagnaient de considérables remises de peine en échange de leurs accusations. Ce fut essentiellement le chef du groupe, Pietro Mutti, qui chargea Cesare Battisti de ses propres crimes et de ceux de ses camarades. Il ne fit que huit années de prison.

 

Il est essentiel de rappeler, concernant le premier homicide des PAC, que Pietro Mutti fut accusé par deux enquêtes policières d’avoir tiré sur Santoro, concernant le 2e homicide, que Memeo, Fatone, Massala et Grimaldi composèrent seuls le commando contre Torregiani, concernant le 3e homicide, que Giacomin avoua avoir tiré sur Sabbadin, et concernant le 4e homicide, que l’arme qui tua Campagna appartenait à Memeo, et que l’agresseur mesurait vingt centimètres de plus que Battisti.

 

Tout au long de ce procès italien, on prit soin de représenter Battisti en fabriquant trois procurations, afin de rendre la sentence irréversible. Une expertise attesta en 2005 la falsification de ces procurations, visible à l’œil nu. Cet usage de faux démontre à lui seul le piège des repentis dans lequel tomba Battisti.

 

Face à cet ensemble de faits et à la démesure de l’acharnement politique du gouvernement italien contre cet homme, devenu un trophée-symbole pour l’Italie, le ministre de la justice brésilien, Tarso Genro, accorda le refuge politique à Battisti en janvier 2009, ce qui devait éteindre légalement le procès d’extradition en cours. Mais, pour des raisons de luttes politiques internes, le Tribunal Suprême Fédéral du Brésil décida de passer outre et de poursuivre, et une courte majorité de ses juges (5 à 4) choisit d’ignorer tous les faits convergeant vers l’innocence de Battisti, de nier la nature politique des crimes (ce qui empêche l’extradition au Brésil), de déclarer “illégal” l’acte de refuge du ministre de la Justice, et de l’extrader. Sentence exclusivement politique, sans aucun respect pour la vérité des faits.

 

Nos amis Brésiliens, mobilisés pour la défense d’une véritable Justice et non pas d’une justice politique, mobilisés pour la défense d’un homme qui n’eut jamais dans sa vie l’occasion de répondre à un juge, qui servit de bouc émissaire à ses anciens camarades puis d’enjeu politique en Italie, en France et au Brésil, ont à présent besoin de notre aide. Nous pouvons la leur apporter en signant la pétition brésilienne.


 


Je renvoie pour toute information complémentaire (traduction du texte de la pétition) à la page de La Revue des ressources et remercie chaleureusement Louise.


 

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9 décembre 2009 3 09 /12 /décembre /2009 17:54


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Ovidie et Jack Tyler qui viennent de coréaliser Histoires de sexe(s), ont vu leur film classé X par la commission de censure. Une première depuis 1996. Voici le communiqué de la production.

 

 

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Et voici ce qu’en dit Jean-Pierre Bouyxou dans Siné Hebdo, la citation est extraite du site de Charles Tatum (que je remercie pour toutes ces informations).

 


« Qu’y a-t-il dans Histoires de sexe(s) qui justifie cette vertueuse réprobation ? Que dalle. Sur le lointain modèle du Déclin de l’empire américain, mais en nettement moins chiant, des femmes parlent entre elles de leur vie érotique pendant que leurs mecs en font autant de leur côté. Ce que n’apprécient pas les pères-la-pudeur, c’est que leurs discussions sont entrecoupées de saynètes où l’on visualise les ébats dont il est question dans les dialogues. C’est plutôt bref, parfois drôle, sans gros plans gynécologiques, et assez bien filmé pour devenir, çà et là, émoustillant. Dans un pensum de Catherine Breillat, ça passerait comme une lettre à la poste (avant privatisation d’icelle, bien sûr). Le tort d’Ovidie et de Jack Tyler est de venir du porno, elle comme hardeuse, lui comme réalisateur. Ça, on ne le leur pardonne pas. Alors, comme on ne peut pas interdire complètement leur film, on le classe X, ce qui revient au même puisqu’il ne pourra être programmé nulle part. »



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Le site du film se trouve ici.

 

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9 décembre 2009 3 09 /12 /décembre /2009 14:18

   

« Pourquoi nous cessons de respecter
les contrôles judiciaires »

 

Le Monde du 4 décembre 2009

 

 

L’arrestation de Christophe, le 27 novembre, marque un palier dans la bouffée délirante d’État que l’on nomme pudiquement « affaire de Tarnac ». Sa mise en examen situe le point où une procédure ne se poursuit qu’afin de se sauver elle-même, où l’on inculpe une personne de plus dans le seul espoir de maintenir le reste des inculpations.

 

En fait de « premier cercle », Christophe appartient surtout au petit nombre de ceux avec qui nous discutons de notre défense. Le contrôle judiciaire qui voudrait, pour l’avenir, lui interdire de nous voir est l’aberration de trop ; c’est une mesure consciente de désorganisation de la défense, aussi. À ce point de torsion de toutes les notions du droit, qui pourrait encore exiger de nous que nous respections ces contrôles judiciaires et cette procédure démente ? À l’absurde nul n’est tenu. Il n’y a pas besoin de se croire au-dessus de la justice pour constater qu’elle est en dessous de tout. Au reste, une société qui se maintient par des moyens si évidemment criminels n’a de procès à intenter à personne.

 

La liberté sous contrôle judiciaire est le nom d’une sorte d’expérience mystique que chacun peut se figurer. Imaginez que vous ayez le droit de voir qui vous voulez, sauf ceux que vous aimez, que vous puissiez habiter n’importe où, sauf chez vous, que vous puissiez parler librement, au téléphone ou devant des inconnus, mais que tout ce que vous dites puisse être, un jour ou l’autre, retenu contre vous. Imaginez que vous puissiez faire tout ce que vous voulez, sauf ce qui vous tient à coeur. Un couteau sans manche auquel on a retiré la lame ressemble davantage à un couteau que la liberté sous contrôle judiciaire ne ressemble à la liberté.

 

Vous flânez sur un boulevard avec trois amis ; sous la plume des flics qui vous filochent, cela se dit : « Les quatre objectifs se déplacent en direction de… » Vous retrouvez après des mois de séparation un être qui vous est cher ; dans le jargon judiciaire, cela devient une « concertation frauduleuse ». Vous ne renoncez pas, même dans l’adversité, à ce que toute amitié suppose de fidélité ; c’est évidemment une « association de malfaiteurs ».

 

La police et sa justice n’ont pas leur pareil pour travestir ce qui tombe sous leur regard. Peut-être ne sont-elles finalement que cette entreprise de rendre monstrueux ce qui, aimable ou détestable, se comprend sans peine.

 

S’il suffit de ne se reconnaître dans aucune des organisations politiques existantes pour être « autonome », alors il faut bien admettre que nous sommes une majorité d’autonomes dans ce pays. S’il suffit de regarder les directions syndicales comme des traîtres avérés à la classe ouvrière pour être d’« ultragauche », alors la base de la CGT est présentement composée d’une série de dangereux noyaux d’ultragauchistes.

 

Nous désertons. Nous ne pointerons plus et nous comptons bien nous retrouver, comme nous l’avons fait, déjà, pour écrire ce texte. Nous ne chercherons pas à nous cacher. Simplement, nous désertons le juge Fragnoli et les cent petites rumeurs, les mille aigreurs misérables qu’il répand sur notre compte devant tel ou tel journaliste. Nous désertons la sorte de guerre privée dans laquelle la sous-direction antiterroriste voudrait nous engager à force de nous coller aux basques, de « sonoriser » nos appartements, d’épier nos conversations, de fouiller nos poubelles, de retranscrire tout ce que nous avons pu dire à notre famille durant nos parloirs en prison.

 

S’ils sont fascinés par nous, nous ne sommes pas fascinés par eux – eux que nos enfants appellent désormais, non sans humour, les « voleurs de brosses à dents » parce que, à chaque fois qu’ils déboulent avec leurs 9 mm, ils raflent au passage toutes les brosses à dents pour leurs précieuses expertises ADN. Ils ont besoin de nous pour justifier leur existence et leurs crédits, nous pas. Ils doivent nous constituer, par toutes sortes de surveillances et d’actes de procédure, en groupuscule paranoïaque, nous, nous aspirons à nous dissoudre dans un mouvement de masse, qui, parmi tant d’autres choses, les dissoudra, eux.

 

Mais ce que nous désertons d’abord, c’est le rôle d’ennemi public, c’est-à-dire, au fond, de victime, que l’on a voulu nous faire jouer. Et, si nous le désertons, c’est pour pouvoir reprendre la lutte. « Il faut substituer au sentiment du gibier traqué l’allant du combattant », disait, dans des circonstances somme toute assez semblables, Georges Guingouin (Résistant communiste).

 

Partout dans la machine sociale, cela explose à bas bruit, et parfois à si bas bruit que cela prend la forme d’un suicide. Il n’y a pas un secteur de cette machine qui ait été épargné dans les années passées par ce genre d’explosion : agriculture, énergie, transports, école, communications, recherche, université, hôpitaux, psychiatrie. Et chacun de ces craquements ne donne, hélas, rien, sinon un surplus de dépression ou de cynisme vital – choses qui se valent bien, en fin de compte.

 

Comme le plus grand nombre aujourd’hui, nous sommes déchirés par le paradoxe de la situation : d’un côté, nous ne pouvons pas continuer à vivre comme cela, ni laisser le monde courir à sa perte entre les mains d’une oligarchie d’imbéciles, de l’autre, toute forme de perspective plus désirable que le désastre présent, toute idée de chemin praticable pour échapper à ce désastre se sont dérobées. Et nul ne se révolte sans perspective d’une vie meilleure, hormis quelques âmes sympathiquement désespérées.

 

L’époque ne manque pas de richesse, c’est plutôt la longueur du souffle qui lui fait défaut. Il nous faut le temps, il nous faut la durée – des menées au long cours. Un des effets principaux de ce qu’on appelle répression, comme du travail salarié d’ailleurs, c’est de nous ôter le temps. Pas seulement en nous ôtant matériellement du temps – le temps passé en prison, le temps passé à chercher à faire sortir ceux qui y sont –, mais aussi et d’abord en imposant sa propre cadence. L’existence de ceux qui font face à la répression, pour eux-mêmes comme pour leur entourage, est perpétuellement obnubilée par des événements immédiats. Tout la ramène au temps court, et à l’actualité. Toute durée se morcelle. Les contrôles judiciaires sont de cette nature, les contrôles judiciaires ont ce genre d’effets. Cela va bien ainsi.

 

Ce qui nous est arrivé n’était pas centralement destiné à nous neutraliser nous, en tant que groupe, mais bien à impressionner le plus grand nombre ; notamment ceux, nombreux, qui ne parviennent plus à dissimuler tout le mal qu’ils pensent du monde tel qu’il va. On ne nous a pas neutralisés. Mieux, on n’a rien neutralisé du tout en nous utilisant de la sorte.

 

Et rien ne doit plus nous empêcher de reprendre, et plus largement sans doute, qu’auparavant, notre tâche : réélaborer une perspective capable de nous arracher à l’état d’impuissance collective qui nous frappe tous. Non pas exactement une perspective politique, non pas un programme, mais la possibilité technique, matérielle, d’un chemin praticable vers d’autres rapports au monde, vers d’autres rapports sociaux ; et ce en partant des contraintes existantes, de l’organisation effective de cette société, de ses subjectivités comme de ses infrastructures.

 

Car c’est seulement à partir d’une connaissance fine des obstacles au bouleversement que nous parviendrons à désencombrer l’horizon. Voilà bien une tâche de longue haleine, et qu’il n’y a pas de sens à mener seuls. Ceci est une invitation.

 


Aria, Benjamin, Bertrand, Christophe, Elsa, Gabrielle, Julien, Manon, Mathieu et Yildune sont les dix personnes mises en examen dans l’affaire dite « de Tarnac ».

 

 

Le parquet en appelle aux juges d’instruction
(encadré dans la même page du Monde)

 

 

« Le parquet de Paris a demandé aux juges d’instruction de vérifier les conditions du déroulement de ces contrôles judiciaires », a dit un représentant du parquet, jeudi 3 décembre, en réaction à cette tribune. « Si ces obligations n’étaient pas respectées, le parquet en tirera toutes les conséquences », a-t-on ajouté de même source sans plus de précision.

 

Ne pas les respecter leur fait courir le risque d’une révocation du contrôle judiciaire et du placement en détention provisoire.

 

 

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8 décembre 2009 2 08 /12 /décembre /2009 22:55


 

 

Emmanuelle Arsan
auteur de la série Emmanuelle

 



 

Les photos proviennent du site d’Emmanuelle Arsan. La seconde a problamement été retouchée par Pierre Molinier.

 


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8 décembre 2009 2 08 /12 /décembre /2009 16:27

Photos de Sylvia Kristel, période Emmanuelle




Les numérisations des pages du magazine Lui (n° 134, 1975), dont sont extraites ces photographies, viennent de Pornofokker, un site réservé aux adultes, où se mêlent érotisme et pornographie de ces cinquante dernières années, c’est souvent charmant (les photos de Privat dans les années soixante).


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